Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 22 décembre 2014

Article paru sur le site economiematin.fr

Les éoliennes produisent une énergie "intermittente" et elles sont des "tueuses du climat"

LA DÉFINITION D'ÉNERGIE « RENOUVELABLE » POUR LES ÉOLIENNES EST UNE DÉFINITION SCIENTIFIQUEMENT ERRONÉE.

Appliqué à l'éolien, ce terme « renouvelable » est en l'occurrence gravement trompeur et mensonger car il s'agit pour l'éolien d'une énergie « intermittente ». Il induit dans l'opinion publique l'idée qu'il s'agit d'énergies continues et fiables.
Associer par exemple "solaire- éolien- hydraulique" dans les lois sur les énergies renouvelables n'est pas acceptable. L'électricité hydraulique est maitrisable car l'eau d'un barrage peut être stockée. Dans le cas de l'éolien, "le vent ne se stocke pas" et la production d'électricité n'est ni maitrisable ni continue ni stable

Cette erreur sémantique est capitale. C'est à cause d'elle que tous les responsables politiques et les citoyens sont induits en erreur, tout particulièrement en Europe, et plaident de bonne foi pour la « transition énergétique avec des éoliennes ».
Or on ne peut remplacer des sources énergétiques continues et fiables par d'autres qui sont intermittentes et aléatoires.
Le courant alternatif ne se stockant pas, les « crêtes » et surtout les « creux » de production, posent des problèmes majeurs et il est nécessaire de réguler le réseau par des centrales thermiques souples qui prennent le relais (charbon, gaz, fuel).

Le Président de GDF-SUEZ, société fortement impliquée dans l'éolien en France, mettait clairement en garde dès le 8 juin 2011 contre la séduction excessive qu'exerce sur l'opinion publique les énergies renouvelables soulignant le prix élevé de l'éolien :
« Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel », on va payer 3 fois. D'abord parce qu'il faudra construire deux systèmes (éolien-gaz); deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes ; troisièmement les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et le coût de l'électricité va être augmenté d'autant. Outre le prix élevé, le système éolien-gaz va générer des gaz à effet de serre 70% du temps. C'est donc un système pollueur ».

Le problème devient crucial si le pays concerné ne dispose pas de réserves de centrales thermiques pour la régulation du réseau, obligeant à en construire des nouvelles. Cela est le cas en Allemagne avec les centrales à charbon, à lignite et à gaz et ce sera prochainement le cas pour la France si le programme de la transition énergétique éolien est maintenu. L'article du magazine Der Spiegel du 25 octobre 2013 en fait la démonstration:
"Les fermes éoliennes sont des tueuses du climat et ces énergies renouvelables n'ont pas réduit l'émission de co2 de l'Europe d'un seul gramme."

Il faut ajouter à cette analyse le fait que l'éolien implique la construction d'un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d'électricité que sont les parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d'investissements dont 4000 km de lignes Haute tension..

Poursuivre le programme de la Transition énergétique en mettant 20.000 à 25.000 éoliennes alors qu'il y en déjà plus de 5.000 sur la France , entrainera un résultat contraire aux objectifs et produira une augmentation des émissions gaz à effet de serre de notre pays ce qui est totalement incompatible avec les objectifs écologiques affichés par l'Europe et par le programme mondial pour lutter contre le réchauffement climatique

Cette erreur mettra la France en position d'accusation lors de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en octobre 2015

mardi 16 décembre 2014

L'eau du lac pour se chauffer

Voici un article paru sur le site de L'Hebdo aujourd'hui. Intéressant.

Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire


Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire
Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire
© Keystone

Se chauffer grâce à l'eau du lac peut sembler paradoxal. Or selon une étude publiée par l'institut de recherche Eawag, l'eau des grands lacs helvétiques pourrait fournir l'équivalent en énergie d'une ou deux centrales nucléaires. Et ce sans causer de dommages à l'environnement.
Les grands lacs recèlent un "énorme potentiel" d'approvisionnement en chaleur, affirme l'équipe du chercheur Alfred Wüest, professeur de physique aquatique chez Eawag.
Les profondeurs des grands lacs affichent une température constante de 4 degrés. Cela est suffisant pour produire de la chaleur à l'aide de pompes à chaleur, écrit Eawag, spécialisé dans le domaine de l’eau et des systèmes aquatiques.
A l'aide de modèles mathématiques, les chercheurs ont calculé de quelle façon la température et la couche d'eau se modifieraient si 1 gigawatt en énergie était prélevé pour produire de la chaleur ou fournir du froid.
Cela correspond à une prestation d'une centrale nucléaire; un million de personnes pourraient être approvisionnées en énergie à proximité des lacs. Selon les chercheurs, un gigawatt est minime en comparaison des 120 gigawatts par an que les lacs perdent en raison du rayonnement infrarouge.
Selon les experts, le mercure à la surface de l'eau se refroidit de maximum 0,2 degré si 1 gigawatt est prélevé pour chauffer. La température baisse même de seulement 0,1 degré si la chaleur prélevée en hiver est compensée en été, en réinjectant de l'eau froide usagée dans le lac.
Si le mercure varie de plus ou moins 0,5 degré, cela n'a pas d'impact sur les lacs d'un point de vue écologique, affirment les chercheurs, dont les résultats ont été publiés dans le journal spécialisé "Water Resources Research".
Même l'impact sur l'écosystème serait faible, insiste Alfred Wüest. Surtout si l'on tient compte de la quantité d'énergie fossile qui pourrait être économisée. Quelque 65% du chauffage dans les ménages suisses provient de l'énergie fossile, comme le mazout.
Les premiers projets se dessinent déjà. "Genève Lac Nations" veut ainsi utiliser l'eau du lac Léman pour chauffer - le cas échéant rafraîchir - les locaux de l'Ecole polytechnique fédérale, de l'Université de Lausanne et de l'ONU à Genève. Environ 1500 tonnes de mazout seraient économisées.
Les lacs Léman, de Neuchâtel, de Lucerne, de Constance et le lac de Thoune pourraient fournir plus de 60 gigawatts de chaleur utilisable, soit l'équivalent de 60 centrales nucléaires. A condition que la température à 100 mètres de profondeur ne varie au maximum que d'un degré.


Pour lire l'article sur le site de L'Hebdo
L'eau du lac pour se chauffer!

mercredi 10 décembre 2014

photomontages

Voici deux photomontages faits par un géologue et envoyés par un sympathisant.

Depuis Ballaigues





mardi 9 décembre 2014

Ajout de nombreux sites

Un grand nombre de sites internet a été ajouté dans la liste des liens à droite. La plupart sont des sites suisses (deux sont en allemand), quelques-uns sont européens. N'hésitez pas à prendre le temps d'aller les consulter!

lundi 1 décembre 2014

Reportage RTS Mise au Point 30.12.2014

Un des reportages de Mise au Point du 30.12.2014 traitait du débat qu'il va y avoir cette semaine au Conseil National concernant l'avenir énergétique de la Suisse. Pour le revoir, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Joyeuses Fêtes

C'est la bonne période pour publier un tel dessin!

dimanche 30 novembre 2014

Ouille!

Impressionnant!
Ci-dessous, la copie d'un article du Journal de Montréal.
Pour l'article original, il suffit de cliquer sur le lien: article Journal de Montréal chute de pale

LAC-MÉGAntic
Chute d'une pale d'éolienne près de Lac-Mégantic

MAXIME LANDRY / AGENCE QMI

Publié le: | Mise à jour: 

SAINT-ROBERT-BELLARMIN – Une pale d’éolienne, pesant près de 8 tonnes, s’est soudainement détachée avant de retomber lourdement au sol dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Saint-Robert-Bellarmin, tout près de Lac-Mégantic. Une défaillance majeure, qui a entraîné l’arrêt d’urgence d’une quarantaine d’autres éoliennes, en plus d’une inspection en profondeur.

Des images obtenues par TVA Nouvelles montrent l’immense pièce métallique au beau milieu d’un chemin de gravier.
La pale, qui fait 45 mètres, est aussi longue que l’aile d’un Airbus A380.
Au moment de l’accident, l’éolienne tournait à pleine vitesse. Personne au sol n’a été blessé.
L’endroit, éloigné des habitations, est cependant fréquenté par des promeneurs, des chasseurs et des acériculteurs.
Fait inquiétant: près d’une semaine plus tard, la compagnie EDF, responsable du parc éolien pour le compte d’Hydro-Québec, ignore toujours ce qui a provoqué la défaillance.
«Il ventait fort. Mais selon nos premières constations, ce ne serait pas relié à un facteur externe. C’est plutôt une pièce qui a eu une faiblesse», a expliqué Alex Couture, directeur chez EDF.
C’est l’éolienne numéro 1 qui a connu le problème. Fabriquée par la firme allemande Senvion, elle a été mise en service il y a à peine deux ans. Les pales, quant à elles, sont fabriquées en Gaspésie.
Les 39 autres éoliennes voisines ont aussitôt été mises à l’arrêt pour permettre une inspection d’urgence.
«Aussitôt qu’on aura déterminé la cause de cet événement-là, on va aussi entreprendre une série d’inspections (ailleurs) avec le fabricant. C’est très sérieux», a affirmé M. Couture.
Combien d’éoliennes ailleurs au Québec devront donc être inspectées? EDF hésite à se prononcer.
Selon nos recherches, le fabricant Senvion a livré jusqu’à présent à Hydro-Québec 328 éoliennes, principalement en Gaspésie. La compagnie a obtenu le contrat pour 236 autres.
De son côté, EDF exploite six parcs éoliens pour le compte d’Hydro-Québec.
Joint par TVA Nouvelles, le maire de Saint-Robert-Bellarmin, Jeannot Lachance, attendait les conclusions de l’enquête avant de se prononcer.
« EDF m’a informé qu’il y avait eu un problème et que la pale était tombée, a dit le maire. Ça ne m’inquiète pas trop. S’il y avait du danger, il nous le dirait.»
Données techniques
Type d’éolienne: Repower MM92
Hauteur: 126 m
Longueur d’une pale: 45 m
Poids d’une pale: 8 tonnes
Puissance du parc: 80 mégawatts
Mise en service: automne 2012
Investissement: 200 millions $

mardi 25 novembre 2014

Et du côté de La Vallée?

Ça bouge du côté de la Vallée de Joux
Une info qu'on peut retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous:

Courrier des lecteurs 24heures (24.11.2014)


Pour lire l'article dans Le Point, allez voir dans les articles précédents. Nous l'avions mis à disposition en octobre.

lundi 24 novembre 2014

Article 24 heures 24.11.2014 pour ouvrir d'autres voies

Un agriculteur de Puidoux va plus loin que le biogaz
Article de 24Heures / 24.11.2014
 Grâce à une installation de biogaz innovante et ultra-écologique, Georges Martin a gagné l'AgroPrix 2014 à Berne.
Quand Georges Martin a repris l'exploitation à son père Louis, en 1978, six vaches y paissaient. Elles sont aujourd'hui 250, et côtoient poules et cochons. Cette ambition assumée a poussé l'agriculteur de 59 ans à réfléchir sans cesse à de nouvelles solutions. C'est cette dynamique que salue le prix spécial de l'Association suisse de la machine agricole (ASMA), reçu à Berne la semaine passée (dans le cadre de l'AgroPrix). Il récompense son installation de biogaz qui comprend, et c'est là l'innovation, un système prototype de raffinage du digestat liquide (fumier après méthanisation).


«La réflexion autour du biogaz, nous l'avons commencée il y a quinze ans, explique Georges Martin. Nous venions de moderniser notre installation de vente directe, initiée avec la crise de la vache folle, pour redonner confiance au consommateur, et avions une facture d'électricité énorme.»
En pole position des installations de biogaz en 2000 - une petite centaine d'agriculteurs en possèdent aujourd'hui en Suisse - Georges Martin a vite repéré le «paradoxe écologique» qu'elles représentaient. «D'abord, la fabrication d'électricité par le biogaz produit la plupart du temps davantage de purin qu'elle n'absorbe de fumier. C'est ce qui bloque beaucoup de projets actuellement. Comment stocker et où épandre cette matière? Et puis le transport du
purin par camions - de Suisse centrale, où il y a une grande concentration de bêtes, en Suisse romande, pour engraisser les champs - est un non-sens.»

 Un camion au lieu de dix
Le système d'évaporation mis au point à Malters (LU) par l'ingénieur Oliver Arnold, dont le prototype est installé à Puidoux, apporte une solution. «Des dix camions qui transportent du purin liquide, il n'en faut plus qu'un pour l'engrais sec. Et aujourd'hui, il faut penser local», ajoute l'ingénieur. Le principe : évaporer le digestat liquide obtenu par méthanisation (sous les deux bulles noires caractéristiques des installations de biogaz), pour en tirer un concentré ultrariche en éléments nutritifs qui sera ensuite séché. «Cette matière solide est plus efficace que l'épandage liquide, qui s'enfonce dans les sols à la première pluie», argumente Georges Martin, qui fournit le Golf de Lavaux, des vignerons et des jardiniers en engrais sec.
Gain de place de stockage, récupération de l'eau d'évaporation pour l'arrosage, et concurrence aux engrais artificiels importés, la méthode est un modèle d'écologie, mais aussi d'économie. «C'est un poste important pour l'exploitation. Malheureusement pour la paysannerie, il est plus rentable aujourd'hui de faire du biogaz que du lait.» se désole l'agriculteur.


 Cohabitation agricole
Il prône d'ailleurs, au travers de son système, un retour aux valeurs de l'agriculture. Celui qui vient à la ferme y apporte son gazon, qui finira dans l'engrais qu'il achète, en même temps que la viande des bêtes préparées sur place. «Et ses enfants peuvent caresser les animaux, ajoute Georges Martin. Cette cohabitation, c'est le seul avenir possible pour le métier. Les jeunes admettent trop facilement la complexité, alors que les solutions sont souvent toutes simples.»
L'ingénieur Oliver Arnold opine du chef à cette évocation : «M. Martin ne file pas droit comme tout le monde, il essaie de nouvelles voies, et ça, c'est primordial.» Un côté «artiste» qui n'ôte rien au pragmatisme du paysan. A l'image de son paternel, qui à côté de son activité agricole était aussi «coiffeur des jours de pluie» et jouait de 22 instruments de sa création. Et qui, à l'heure de lui remettre la ferme, avait enfin pu s'adonner à sa passion musicale.

(24 heures)

lundi 17 novembre 2014

Du nouveau concernant le solaire

Apparemment, la Suisse redevient un pôle d'innovation concernant le solaire. Après les panneaux blancs, il y a maintenant de gros progrès concernant la fabrication, l'efficacité et le prix.
Pour preuve, l'article paru dans Bilan.

Meyer Burger lance les panneaux solaires ultra-performants

17 Novembre 2014
PAR AWP La production pilote de panneaux solaires ultra-performants de Meyer Burger, spécialiste bernois des technologies photovoltaïques, a démarré à Hauterive (NE).

Keystone 


 PHOTOVOLTAÏQUE
La production pilote de panneaux solaires ultra-performants a démarré à Hauterive (NE). En collaboration avec le CSEM, Meyer Burger, spécialiste bernois des technologies photovoltaïques, veut développer les "meilleures cellules solaires au monde".
"On redevient champion du monde dans l'efficacité des panneaux solaires", s'est enthousiasmée lundi à Hauterive la conseillère fédérale Doris Leuthard lors de l'inauguration de l'unité-pilote. La production de cellules solaires à hétérojonction (HJT) influencera décisivement le secteur dans le futur, car elle est plus efficace, avec un rendement plus élevé et de faibles coûts de fabrication.
C'est la raison pour laquelle, elle constitue la pièce maîtresse du programme Swiss-Inno HJT, financé par l'Office fédéral de l'énergie et le canton de Neuchâtel. L'enveloppe se monte à 10 millions de francs sur trois ans.
MOINS DE DÉPENDANCE
"Ce projet va dans la bonne voie" pour atteindre le tournant énergétique cher au Conseil fédéral, a ajouté la cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). Il permettra aussi de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l'étranger, ce qui a un sens au niveau économique et géopolitique, a précisé Doris Leuthard.
"Actuellement, la Suisse importe les 78% de son énergie et dépense chaque année 31 milliards de francs" dans ce domaine.
Peter Pauli, CEO de Meyer Burger, s'est réjoui de la réussite de "la collaboration entre la recherche et l'industrie" sans devoir dégager des moyens financiers énormes. D'ici à 2020, "notre objectif est de réaliser des cellules de nouvelle génération 30% plus efficaces", a-t-il ajouté. Dans un premier temps, un taux de rendement de plus de 22% est attendu.
LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Christophe Ballif, directeur du centre photovoltaïque du CSEM, a rappelé que les bases de ce procédé de production novateur ont germé en 2006 déjà dans les locaux de l'Institut de microtechnique (IMT) de l'Université de Neuchâtel, repris depuis par l'EPFL. Le professeur se réjouit que le projet ait pu arriver à maturité industrielle. "Nos chercheurs sont motivés pour lutter contre le réchauffement climatique".
"Qui peut encore prétendre que le solaire n'est pas efficace ?", a renchéri Mario El-Khoury, CEO du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM). Ce dernier a rappelé la dernière innovation développée entre ses murs, à savoir des panneaux solaires blancs, présentée fin octobre comme une révolution pour l'intégration architecturale des modules solaires.
MARCHÉ ASIATIQUE
"Les futurs clients proviennent à 80% du marché asiatique et sont de gros producteurs de cellules solaires", a expliqué Benjamin Strahm, directeur de R&D de Meyer Burger. La nouvelle installation, développée à Hauterive, dispose d'une capacité de production de 600 kilowatts.
La technologie silicium à hétérojonction consiste à déposer une couche ultra-mince de quelques millièmes de micromètres de silicium amorphe sur les deux faces d'une galette de silicium monocristallin. Le procédé permet d'économiser beaucoup d'énergie et rend possible la production de galettes de silicium plus minces, ce qui diminue à son tour le besoin en matériaux.
En outre, la quantité d'argent - un matériau coûteux - nécessaire pour les contacts s'en trouve nettement réduite.
La mise en module des cellules se fait à Thoune (BE), siège du groupe. A Hauterive, Meyer Burger emploie actuellement 12 personnes contre 1800 personnes dans le monde. Victime des difficultés du secteur, le groupe a aggravé sa perte nette au 1er semestre 2014 à 88 millions de francs, contre un résultat négatif de 80,6 millions un an plus tôt.

Merci

Merci à toutes les personnes qui se sont arrêtées pour échanger quelques mots lors de nos matinées de stand à Ballaigues et Vallorbe. Les discussions étaient souvent très intéressantes et nous avons pu entendre les questionnements de la population. Nous n'avons bien entendu pas des réponses à tout, mais nous pouvons par contre inciter les gens à aller se renseigner, s'informer pour se faire une véritable idée sur le sujet.
Un grand merci surtout aux quelques pro-éolien qui ont réussi à venir discuter de leurs arguments tout en écoutant les nôtres sans que cela ne devienne passionnel.

lundi 10 novembre 2014

dimanche 9 novembre 2014

interview de P-Y Maillard sur la libéralisation de l'énergie et les intérêts liés

Article paru sur le site de l'AGEFI

«La politique énergétique ressemble à une vaste fumisterie en Suisse» 

LUNDI, 10.11.2014 

Pierre-Yves Maillard. Le président du Conseil d’Etat vaudois veut s’engager contre l’ouverture complète du marché de l’électricité.






Celui qui se voit généralement attribuer le mérite d’avoir mobilisé la gauche et fait échouer en 2002 l’ouverture du marché de l’électricité en vote populaire (référendum), s’annonce de nouveau sur les rangs pour combattre le projet d’Arrêté fédéral sur la deuxième étape de l’ouverture du marché de l’électricité (actuellement en consultation). 
Pour Pierre-Yves Maillard, socialiste et président du Conseil d’Etat vaudois, l’énergie est un domaine national hautement stratégique portant principalement sur les infrastructures. L’électricité ne doit pas faire l’objet d’une libéralisation destinée à baisser les prix ou à servir de monnaie d’échange dans les relations avec l’Union Européenne. Cette lourde erreur rendrait la Suisse plus dépendante et priverait surtout les opérateurs des moyens nécessaires pour investir dans la durée et réussir une transition énergétique considérée comme vitale et prioritaire.  
Le gouvernement poursuit l’ouverture du marché de l’électricité qui avait été rejetée en vote populaire il y a douze ans. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Le débat est toujours aussi irrationnel, avec des discours de croyants. Ce n’est pas juste du fanatisme, il y a évidemment de gros intérêts en jeu, mais le discours qui les couvre sonne toujours plus creux. Ils continuent de dire qu’il est nécessaire d’aligner le marché sur les grandes puissances énergétiques d’Europe pour que les consommateurs puissent bénéficier de la liberté de choisir leur fournisseur. En revanche, ils n’osent plus guère promettre des prix plus bas. Or cette libéralisation est une fiction. Un changement complètement disproportionné et funeste pour les investissements nécessaires en Suisse par rapport aux avantages escomptés. Le projet en consultation sert une série d’arguments idéologiques qui ne sont jamais véritablement confrontés aux faits.
Vous pensez qu’une prise de conscience est possible?
Oui. Les infrastructures énergétiques sont l’un des seuls leviers que la Suisse a en mains dans son rapport de force avec les autres Etats. L’Europe aura toujours besoin d’énergie de régulation provenant des centrales suisses de pompage-turbinage, et le positionnement de notre réseau de transports est stratégique. Dans le monde d’aujourd’hui, maîtriser l’énergie est au moins aussi important que maîtriser des armées. Regardez ce qui se passe en Europe avec la «libéralisation» du marché du gaz: notre continent est devenu l’otage de la Russie de M. Poutine qui, lui, poursuit une stratégie résolument nationale. Voilà la dimension intellectuelle et politique du débat sur l’électricité. Face aux besoins en infrastructures, dans le cadre de la transition énergétique en particulier, qui sont les investisseurs les plus actifs ? Les Etats contrôlant leurs ressources énergétiques, qui disposent de surcroît de puissants fonds souverains. La Suisse a un secteur de l’électricité largement contrôlé par les collectivités publiques. Elle a tout pour elle, mais semble vouloir se trouver du côté des Etats qui s’affaiblissent volontairement.
La Suisse veut participer au marché européen de l’électricité. C’est elle qui est demandeuse d’un accord dans ce domaine. La Suisse et son économie.
Les milieux économiques sont prêts à renoncer à des pans entiers d’autonomie énergétique pour obtenir d’autres avantages de la part de l’Europe, dans d’autres domaines. C’est très dangereux à long terme. Sachant surtout que de nombreux opérateurs européens prendraient volontiers le contrôle de la position et des ressources de la Suisse en matière d’électricité. Face à cette situation, la politique énergétique de la Suisse ressemble à une vaste fumisterie. Je pèse mes mots. Les normes comptables IFRS déjà adoptées imposent de caler la valeur des installations sur les valeurs du marché. Ce qui a pour conséquence qu’un groupe comme Alpiq doit vendre sa participation dans Swissgrid, les bijoux de famille, simplement pour sauver son bilan. Si l’électricité ne vaut plus rien en Suisse parce qu’elle ne vaut plus rien sur le marché européen, les barrages ne valent plus rien non plus, ni les éoliennes. Qui va investir dans des infrastructures de production et de transport qui ne valent plus rien?
La libéralisation du marché est pourtant bien engagée. Il s’agit simplement de l’achever.
Aujourd’hui, au moins 60% du marché suisse fonctionne encore avec des prix régulés. Sur cette partie-là, les barrages suisses peuvent compter sur des prix stables. Comme leur valeur comptable dépend désormais de la volatilité des prix, cela les protège encore d’un risque de dévalorisation encore plus drastique Mais imaginez les effets d’une ouverture totale! Des projets d’investissement dans l’électricité hydraulique prêts à être réalisés se trouvent déjà gelés aujourd’hui, parce que leur valeur serait abaissée à peine mis en service, compte tenu des prix bas du marché actuel. C’est quand même un comble, alors qu’il faut valoriser beaucoup plus cette source d’énergie renouvelable. Comment un canton comme le Valais, avec autant d’installations hydroélectriques, pourra-t-il tolérer cela? C’était pourtant le sens premier des monopoles: donner une sécurité aux investisseurs dans des projets importants et de long terme.
Oui, mais avec des prix plus élevés pour les entreprises et les privés. Une libéralisation ne serait-elle pas dans l’intérêt des clients, du public?
Le Conseil fédéral n’ose même plus promettre des baisses de prix pour les privés, comme en 2002. Et réduire les coûts de petites entreprises utilisant beaucoup d’énergie pourrait se faire de manière bien plus pragmatique que par le biais d’une ouverture totale. Par exemple en appliquant des tarifs dégressifs en échange de mesures d’efficacité énergétique. Du côté des utilisateurs importants, qui étaient d’abord pour la libéralisation, qui ont changé de fournisseur, on constate des retours. Certains préfèrent revenir en faisant appel à un fournisseur local pour bénéficier d’une meilleure sécurité d’approvisionnement. Plutôt que de dépendre d’un quota attribué quelque part en Europe, alors qu’en réalité l’électricité est toujours fournie par le réseau local. Encore une fois, le marché libre de l’électricité est une fiction, une fausse concurrence qui incite à s’approvisionner ailleurs, moins cher, et à ne pas investir sur place alors que c’est quand même l’électricité produite à proximité qui est livrée.
Qu’allez-vous faire ? Votre fonction actuelle ne vous donne pas la même liberté qu’en 2002. Vous n’êtes pas non plus en charge du dossier au Conseil d’Etat vaudois.
Dans le domaine de l’électricité comme dans d’autres, je m’exprime sur des objets qui me paraissent vitaux. Il faut que le débat ait lieu et que les cantons, qui par leurs participations connaissent la réalité des risques, disent les choses comme elles sont. J’avais en son temps proposé d’impliquer par exemple les caisses de pension dans le financement des investissements massifs nécessaires dans le réseau électrique. L’idée semble commencer à avoir un peu d’écho. Elle permettrait de régler deux problèmes cruciaux: le besoin en capitaux du secteur électrique et le besoin de champs d’investissement pour les capitaux du deuxième pilier. Mais pour que cela soit possible, il faut que ces investissements bénéficient d’une protection. 
Vous pensez que la gauche va se mobiliser?
A la fin oui, j’en suis convaincu. Même si les socialistes ont a priori de la timidité à combattre ce qui relève de l’intégration européenne. Mais sur ce sujet, l’intérêt national et nos convictions l’exigent. Gauche ou pas, il faut tout de même se rendre compte qu’il y a une politique énergétique 2050 ambitieuse, une sortie programmée du nucléaire, à laquelle j’adhère, et que l’ouverture du marché de l’électricité va dans le sens opposé, qui consiste à se priver de moyens importants pour réaliser cette politique.
Et l’UDC?
Y-a-t-il encore quelques patriotes dans ce parti et dans la droite de ce pays? C’est la question que pose ce dossier. M. Blocher ne raisonne plus comme un industriel, mais comme un rentier, ses critiques contre l’action de la Banque nationale le montrent. Dès lors l’UDC finit toujours par défendre les intérêts du secteur financier. Et le secteur financier n’a rien à faire des intérêts énergétiques des Suisses. Il est également prêt à les brader pour obtenir d’autres avantages sur le marché européen. En 2002, tous les parlementaires UDC étaient contre nous. Au moment du vote populaire, c’est la base du parti qui nous a soutenus.
Vous pensez que l’arrêté actuellement en consultation pourrait déjà être rejeté parle Parlement, avant qu’il soit question de référendum?
Un sursaut de lucidité est toujours possible.
Interview:
Christian Affolter
François Schaller

jeudi 30 octobre 2014

Infrasons

Voici un article canadien qui aurait tendance à contredire les promoteurs de Grati quant aux ultrasons. 
A noter deux petites phrases intéressantes:
Aucun homme politique n’admettra qu’il fait passer l’intérêt d’un lobby avant l’intérêt du pays et de ses citoyens. Le seul pays où ce problème pourrait être dénoncé est la Suisse, grâce à la démocratie directe.

Ça reste à voir...

Pour lire l'article, il faut simplement cliquer sur le lien ci-dessous:
Infrasons des éoliennes

mercredi 29 octobre 2014

Couleurs locales

Après presque deux minutes à 12h45, il y a eu aussi un peu moins de deux minutes consacrées au projet Sur Grati ce soir à l'émission Couleurs locales.
Pour visionner ce mini-reportage, il suffit de cliquer ci-dessous et pour une meilleure qualité, de cliquer sur le lien plus bas.



Reportage Couleurs locales RTS1 29.10.2014

Le 12h45 de la RTS

Aujourd'hui, 29 octobre, on a "parlé" pendant une minute cinquante-neuf du projet Sur Grati à la télévision suisse romande. C'est très court, mais les promoteurs, l'association pro-Grati l'association anti-Grati ont pu dire quelques mots.
Pour les entendre ainsi que voir qu'il faisait beau ce jour-là, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous.

dimanche 26 octobre 2014

Encore un site internet intéressant

Voici le lien pour arriver sur le site de Friends Against Wind. On y trouve beaucoup de documents de toutes sortes (allez regarder dans le dossier satires), et ce dans de nombreuses langues. Donc, si vous voulez réviser votre suédois, votre allemand ou votre anglais, amusez-vous. Bien entendu, le site propose aussi de nombreux documents en français!

Article dans Le Point

Alors oui, ça se passe assez loin de chez nous puisque c'est en France, mais l'article vaut la peine d'être lu avec sa conclusion très intéressante. Pour cela, il suffit de cliquer ci-dessous.

vendredi 24 octobre 2014

Article dans Marianne

Voici l'article paru dans le journal Marianne du mois passé. Son titre (Eoliennes, ça tourne mal) est un peu agressif, mais nous n'y sommes pour rien...
Bonne lecture!

Un peu de compagnie...

Voilà donc une nouvelle association qui s'est créée. La différence, c'est qu'elle est pour le projet Sur Grati!
Pour ne pas paraître trop agressifs (voir leurs nombreuses apparitions médias), nous leur souhaitons une bonne arrivée dans le "débat"!
Pour leur souhaiter la bienvenue ou participer à leur discussion, voici un lien:

lundi 13 octobre 2014

Tramelan

Le projet du Jura Bernois de La Montagne de Tramelan en est à peu de chose près au même point que le projet Sur Grati. Intéressant qu'il s'agisse là-bas aussi d'éoliennes qui domineront le village!
Leur site comporte des articles, schémas et vidéos qui méritent d'y faire un tour. Leur montrer notre soutien est aussi important!
Le lien se trouve à droite dans la partie liens.
Le voici également ci-dessous:

Belle photo

Les opposants au parc éolien de La Chapelle Blanche, en France, se sont réunis pour dire non à leur façon. Cela donne une jolie photo...

lundi 6 octobre 2014

Et ailleurs dans le monde?

En cliquant sur le lien ci-après, on découvre la situation bien loin de chez nous, au Mexique. Peut-être pas grand chose à voir avec nos projets vaudois, mais cela montre aussi la volonté de faire de l'argent au mépris du respect humain. Les photos sont également impressionnantes!
Chantal Balet, présidente de la Fédération romande pour l'énergie (FRE), s'exprimait dans le Matin Dimanche du 5 octobre 2014 au sujet de l'affaiblissement de l'industrie hydroélectrique en Suisse.
Voici son texte:

Comment affaiblir un fleuron de notre industrie

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Actuellement la production d’électricité hydraulique en Suisse se trouve en danger 
et les Chambres fédérales se dirigent, à juste titre, vers
un important soutien aux nécessaires investissements dans ce domaine. Mais comment a-t-on pu arriver à devoir soutenir par nos impôts l’exploitation d’une richesse naturelle qui fonctionnait très bien et fournissait, sans émission de CO2, près de 60% de notre électricité? On en vendait même à l’étranger avec de bons profits, c’est dire. L’enfer est pavé de bonnes intentions, cela se vérifie une fois de plus.
 
Pour remplacer l’électricité nucléaire, notre pays, prenant exemple notamment sur l’Allemagne, décide de subventionner massivement les nouvelles énergies renouvelables. Fort bien, l’intention est louable. Mais le résultat simplement catastrophique. En effet, le marché de l’électricité s’est trouvé totalement faussé. Grâce aux subventions, le nombre d’installations de nouvelles énergies renouvelables a fortement augmenté. D’accord, c’était le but poursuivi. Mais par l’effet de ces subventions aussi, le coût de l’électricité d’origine «nouveau renouvelable» a fortement baissé, de manière artificielle.

Et c’est là que le bât blesse. L’électricité d’origine hydraulique, tout aussi renouvelable rappelons-le, mais non subventionnée, s’en est trouvée simplement trop chère sur un marché cassé par des interventions étatiques intempestives. A cela s’ajoute, mais on le savait en prenant les décisions, une crise économique qui affaiblit l’Europe et entraîne donc une baisse de la consommation d’électricité. Et, ce qui n’arrange rien, l’arrivée sur le marché d‘électricité bon marché produite par des usines au charbon, un effet domino complexe mais connu de l’exploitation du gaz de schiste américain. Le décor est planté: augmentation d’une offre subventionnée bon marché et diminution de la demande. Et patatras! nous devons subventionner l’hydraulique.
N’eût-il pas mieux fallu réfléchir avant de se lancer dans un exercice de réglementations complexes, de subventions, de contraintes? Au moins en apercevant les premiers effets négatifs des décisions prises? Poser la question, c’est y répondre. A vouloir fausser les règles simples de l’offre et de la demande et agir comme si le monde était figé, on se lance dans un engrenage infernal. Une marche arrière se révèle aujourd’hui très difficile. Il faut sauver la grande hydraulique. On ne peut mettre en danger les installations elles-mêmes. Certes, on ne retrouvera pas avant longtemps une rentabilité satisfaisante de ce secteur, ppersonne ne se fait d’illusion à ce sujet.

Et de nombreuses collectivités publiques propriétaires de ces installations subiront cette baisse de revenus et devront trouver des recettes ailleurs, des augmentations d’impôts par exemple! Et cela aussi bien sur l’arc lémanique ou le plateau qu’en montagne.
 
Et attention à la prochaine étape: la connexion nécessaire au marché européen pour assurer notre approvisionnement et la réglementation stricte sur les aides d’Etat qui s’en suivra.
Les subventions de l’Allemagne sont aujourd’hui contestées en UE, les nôtres risquent fort de l’être aussi. Parallèlement, la libéralisation du marché suisse de l’électricité annoncée par Mme Leuthard pour 2018 entraînera aussi une révision des règles de subventionnement. Une mise à jour de la copie risque d’être douloureuse pour les consommateurs, producteurs et distributeurs. Peut-être faut-il s’y atteler dès aujourd’hui.
 
Chantal Balet,, présidente de la Fédération romande pour l’énergie (FRE)


Intéressant, non? Et si vous voulez participer au débat, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous:
Chantal Balet: comment affaiblir un fleuron de notre industrie

dimanche 14 septembre 2014

Reportage édifiant

Allez voir ce reportage qui, bien que décrivant le contexte français, donne un autre son de cloche que les médias habituels.
Reportage escroquerie éoliennes en France

lundi 1 septembre 2014

Potentiel solaire

On peut trouver sur internet un site de Greenpeace (site d'Offensive Solaire) qui essaie de démontrer le potentiel de l'énergie solaire en Suisse. Sur un mode ludique, il faut essayer de couvrir des toits de panneaux solaires. Le site calcule l'efficacité ou non de panneaux (selon l'orientation et l'inclinaison) et indique quelle production serait possible.
Le but est de démontrer que le solaire est probablement la source d'énergie renouvelable la plus efficace et qu'elle peut vraiment être une alternative au nucléaire pour compléter notre production d'électricité hydraulique. Actuellement, les toits "recouverts" sur le site permettraient de produire pratiquement l'électricité de trois centrales nucléaires.
A vous de vous amuser à marquer votre toit et ceux de votre village!

Voilà ci-dessous ce qu'on peut lire sur ce site:

JOUEZ LE JEU ET DEVENEZ AMBASSADEUR OU AMBASSADRICE DE L’ÉNERGIE SOLAIRE

Depuis le lancement de l'Offensive Solaire, plus de 200'000 toits ont été marqués, ce qui constitue une performance impressionnante. Avec le potentiel photovoltaïque ainsi démontré, nous ne sommes pas loin d'avoir couvert la production des trois plus anciens réacteurs nucléaires du pays.
Le marquage des toits se poursuivra jusqu'au 17 octobre. Après quoi nous transmettrons le potentiel ainsi obtenu à l'Assemblée fédérale afin d'appuyer nos revendications. Plus le potentiel de production photovoltaïque que nous présenterons sera élevé, et plus fort sera notre message. En devenant un Branché solaire, vous pouvez nous aider. Lancez-vous à l'assaut des toits!

Des conditions idéales pour une transition énergétique Swiss made.

Depuis le grave accident nucléaire de Fukushima, on parle partout en Suisse de la nécessité d’une transition énergétique. Ce qui signifie abandonner l’énergie nucléaire, trop dangereuse, et mettre tout en œuvre pour que nos besoins énergétiques de demain puissent être couverts par des ressources renouvelables. Aujourd’hui, 55% du courant suisse est produit par la force hydraulique. Nous sommes donc très bien placés pour augmenter à 100% la part des énergies renouvelables. Mais deux facteurs seront déterminants : premièrement, il faut arrêter de gaspiller d’énormes quantités d’énergie et deuxièmement, miser systématiquement sur le potentiel de l’énergie solaire, jusqu’à présent complètement négligé.

La Suisse aurait pu connaître sa révolution solaire depuis longtemps déjà.

Au lieu de quoi les autorités fédérales et les entreprises électriques se fixent des objectifs bien trop bas et continuent à invoquer la nécessité de construire des centrales à gaz nocives pour le climat. Le plan de la Confédération prévoit que d’ici 2035, environ 3’000 mégawatts devront êtres produits en Suisse par des installations photovoltaïques. L’Allemagne a frôlé cet objectif en un seul mois (2'983 MV en décembre 2011) ! Le manque d’ambition de la Suisse est d’autant plus absurde que les prix ne cessent de baisser et que notre pays dispose des conditions d’ensoleillement adéquates, meilleures que l’Allemagne sur l’ensemble de l’année, et même comparables à l’Espagne dans les régions alpines. Rejoignez l’offensive!

Berolle bouge

Ça bouge aussi du côté du projet éolien de Bière. Les habitants de Berolle semblent décidés à ne pas laisser faire n'importe quoi dans leur région. La preuve en lisant l'article de 24heures lisible en cliquant sur le lien suivant:
Il est intéressant de lire les commentaires laissés par des internautes. Il y a six mois, tout article anti-éolien était aussitôt inondé de commentaires se moquant des opposants aux projets éoliens. Il semble que, petit à petit, il y ait plus de conscience des enjeux et les commentaires ne sont plus aussi agressifs.
Intéressant aussi de noter que là-bas aussi, les promoteurs font preuve de dédain!

samedi 19 juillet 2014

Pétition en ligne à signer

Une pétition en ligne a été lancée. Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous pour y arriver.
pétition en ligne
Le but est de mobiliser un maximum de personnes, peu importe qu'elles soient de Vallorbe, Vaulion, Premier ou d'ailleurs. Légalement, cette pétition n'a aucun pouvoir, par contre, plus de personnes la signeront, plus cela fera réfléchir les autorités.

vendredi 11 juillet 2014

24 oppositions

Voilà, nous savons le nombre d'oppositions déposées. Il y en a 24 qui correspondent à 219 signatures.
Voici un copié-collé de l'article du Nord-Vaudois qui en parle:

Vingt-quatre oppositions à Sur Grati

La période de mise à l’enquête terminée, les partenaires du projet éolien Sur grati s’engagent à traiter, un à un, les courriers contestataires reçus.
Les partenaires du projet éolien Sur Grati vont se pencher sur les différentes oppositions.
Les partenaires du projet éolien Sur Grati vont se pencher sur les différentes oppositions.
Vingt-quatre courriers d’opposition pour un total de 219 signatures. Tel est le bilan de la mise à l’enquête du projet éolien Sur Grati, qui regroupe les communes de Premier, Vallorbe et Vaulion, ainsi que VO Energies.
«Il s’agit d’oppositions d’ONG, d’associations, de collectifs de personnes ou signées par des privés, à titre individuel. Nous allons prendre le temps d’étudier avec attention chaque document, remarque ou préoccupation », assure Stéphane Costantini, syndic de Vallorbe et porteparole des trois communes, nullement découragé par le résultat de cette consultation publique.

Oppositions attendues

«Nous nous attendions à des oppositions. C’est tout à fait légitime. A nous de trouver des réponses », indique-t-il.
Et de rappeler l’esprit participatif dans lequel les partenaires souhaitent inscrire le projet. «Après l’obtention du feu vert du Canton en juillet 2013, nous avons réalisé des séances d’information dans les trois communes et invité les ONG reconnues par la Confédération. Certaines ont fait opposition, comme Helvetia Nostra et Pro Natura, mais ont salué notre transparence dans la gestion du dossier», souligne Stéphane Costantini.
«Il n’est pas question de faire un passage en force. Ce que nous voulions, c’est soumettre l’entier du projet, machines et Plan partiel d’affectation, en même temps à la consultation pour aller de l’avant», précise-t-il.
Les trois communes envisagent de se retrouver à la rentrée pour tirer les conclusions quant aux courriers reçus et soumettre le dossier à leurs organes délibérants respectifs, si possible d’ici la fin de l’année. Il appartiendra ensuite au Canton de se prononcer, en tenant compte de l’étude sur l’impact global des projets éoliens.
Pour lire l'article sur le site du journal, cliquez sur le lien ci-dessous:
article de Ludovic Pillonel

mercredi 9 juillet 2014

Article de La Région Nord-Vaudois

Voici un lien pour aller lire l'article publié dans le journal La Région Nord-Vaudois du 8 juillet. Pour une fois, le journaliste n'a pas simplement recopié le dossier de presse du projet...
Visiblement, il y a plus de résistance que prévu!

mardi 8 juillet 2014

Opposition de Paysage Libre Vaud

Voici le communiqué de Paysage Libre Vaud au sujet de leur opposition.

opposition de Pro Natura

Pro Natura, malgré la collaboration active avec les communes, a fait une opposition. Vous pouvez lire un article de la tribune de Genève à ce sujet en cliquant sur le lien ci-dessous:

lundi 30 juin 2014

modèle de lettre d'opposition

Si vous souhaitez écrire une lettre d'opposition, voici un modèle de lettre. Il vous suffit de la compléter avec ce qui vous touche personnellement.