Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 22 décembre 2014

Article paru sur le site economiematin.fr

Les éoliennes produisent une énergie "intermittente" et elles sont des "tueuses du climat"

LA DÉFINITION D'ÉNERGIE « RENOUVELABLE » POUR LES ÉOLIENNES EST UNE DÉFINITION SCIENTIFIQUEMENT ERRONÉE.

Appliqué à l'éolien, ce terme « renouvelable » est en l'occurrence gravement trompeur et mensonger car il s'agit pour l'éolien d'une énergie « intermittente ». Il induit dans l'opinion publique l'idée qu'il s'agit d'énergies continues et fiables.
Associer par exemple "solaire- éolien- hydraulique" dans les lois sur les énergies renouvelables n'est pas acceptable. L'électricité hydraulique est maitrisable car l'eau d'un barrage peut être stockée. Dans le cas de l'éolien, "le vent ne se stocke pas" et la production d'électricité n'est ni maitrisable ni continue ni stable

Cette erreur sémantique est capitale. C'est à cause d'elle que tous les responsables politiques et les citoyens sont induits en erreur, tout particulièrement en Europe, et plaident de bonne foi pour la « transition énergétique avec des éoliennes ».
Or on ne peut remplacer des sources énergétiques continues et fiables par d'autres qui sont intermittentes et aléatoires.
Le courant alternatif ne se stockant pas, les « crêtes » et surtout les « creux » de production, posent des problèmes majeurs et il est nécessaire de réguler le réseau par des centrales thermiques souples qui prennent le relais (charbon, gaz, fuel).

Le Président de GDF-SUEZ, société fortement impliquée dans l'éolien en France, mettait clairement en garde dès le 8 juin 2011 contre la séduction excessive qu'exerce sur l'opinion publique les énergies renouvelables soulignant le prix élevé de l'éolien :
« Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel », on va payer 3 fois. D'abord parce qu'il faudra construire deux systèmes (éolien-gaz); deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes ; troisièmement les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et le coût de l'électricité va être augmenté d'autant. Outre le prix élevé, le système éolien-gaz va générer des gaz à effet de serre 70% du temps. C'est donc un système pollueur ».

Le problème devient crucial si le pays concerné ne dispose pas de réserves de centrales thermiques pour la régulation du réseau, obligeant à en construire des nouvelles. Cela est le cas en Allemagne avec les centrales à charbon, à lignite et à gaz et ce sera prochainement le cas pour la France si le programme de la transition énergétique éolien est maintenu. L'article du magazine Der Spiegel du 25 octobre 2013 en fait la démonstration:
"Les fermes éoliennes sont des tueuses du climat et ces énergies renouvelables n'ont pas réduit l'émission de co2 de l'Europe d'un seul gramme."

Il faut ajouter à cette analyse le fait que l'éolien implique la construction d'un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d'électricité que sont les parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d'investissements dont 4000 km de lignes Haute tension..

Poursuivre le programme de la Transition énergétique en mettant 20.000 à 25.000 éoliennes alors qu'il y en déjà plus de 5.000 sur la France , entrainera un résultat contraire aux objectifs et produira une augmentation des émissions gaz à effet de serre de notre pays ce qui est totalement incompatible avec les objectifs écologiques affichés par l'Europe et par le programme mondial pour lutter contre le réchauffement climatique

Cette erreur mettra la France en position d'accusation lors de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris en octobre 2015

mardi 16 décembre 2014

L'eau du lac pour se chauffer

Voici un article paru sur le site de L'Hebdo aujourd'hui. Intéressant.

Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire


Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire
Etude: l'eau du lac pour se chauffer plutôt que l'énergie nucléaire
© Keystone

Se chauffer grâce à l'eau du lac peut sembler paradoxal. Or selon une étude publiée par l'institut de recherche Eawag, l'eau des grands lacs helvétiques pourrait fournir l'équivalent en énergie d'une ou deux centrales nucléaires. Et ce sans causer de dommages à l'environnement.
Les grands lacs recèlent un "énorme potentiel" d'approvisionnement en chaleur, affirme l'équipe du chercheur Alfred Wüest, professeur de physique aquatique chez Eawag.
Les profondeurs des grands lacs affichent une température constante de 4 degrés. Cela est suffisant pour produire de la chaleur à l'aide de pompes à chaleur, écrit Eawag, spécialisé dans le domaine de l’eau et des systèmes aquatiques.
A l'aide de modèles mathématiques, les chercheurs ont calculé de quelle façon la température et la couche d'eau se modifieraient si 1 gigawatt en énergie était prélevé pour produire de la chaleur ou fournir du froid.
Cela correspond à une prestation d'une centrale nucléaire; un million de personnes pourraient être approvisionnées en énergie à proximité des lacs. Selon les chercheurs, un gigawatt est minime en comparaison des 120 gigawatts par an que les lacs perdent en raison du rayonnement infrarouge.
Selon les experts, le mercure à la surface de l'eau se refroidit de maximum 0,2 degré si 1 gigawatt est prélevé pour chauffer. La température baisse même de seulement 0,1 degré si la chaleur prélevée en hiver est compensée en été, en réinjectant de l'eau froide usagée dans le lac.
Si le mercure varie de plus ou moins 0,5 degré, cela n'a pas d'impact sur les lacs d'un point de vue écologique, affirment les chercheurs, dont les résultats ont été publiés dans le journal spécialisé "Water Resources Research".
Même l'impact sur l'écosystème serait faible, insiste Alfred Wüest. Surtout si l'on tient compte de la quantité d'énergie fossile qui pourrait être économisée. Quelque 65% du chauffage dans les ménages suisses provient de l'énergie fossile, comme le mazout.
Les premiers projets se dessinent déjà. "Genève Lac Nations" veut ainsi utiliser l'eau du lac Léman pour chauffer - le cas échéant rafraîchir - les locaux de l'Ecole polytechnique fédérale, de l'Université de Lausanne et de l'ONU à Genève. Environ 1500 tonnes de mazout seraient économisées.
Les lacs Léman, de Neuchâtel, de Lucerne, de Constance et le lac de Thoune pourraient fournir plus de 60 gigawatts de chaleur utilisable, soit l'équivalent de 60 centrales nucléaires. A condition que la température à 100 mètres de profondeur ne varie au maximum que d'un degré.


Pour lire l'article sur le site de L'Hebdo
L'eau du lac pour se chauffer!

mercredi 10 décembre 2014

photomontages

Voici deux photomontages faits par un géologue et envoyés par un sympathisant.

Depuis Ballaigues





mardi 9 décembre 2014

Ajout de nombreux sites

Un grand nombre de sites internet a été ajouté dans la liste des liens à droite. La plupart sont des sites suisses (deux sont en allemand), quelques-uns sont européens. N'hésitez pas à prendre le temps d'aller les consulter!

lundi 1 décembre 2014

Reportage RTS Mise au Point 30.12.2014

Un des reportages de Mise au Point du 30.12.2014 traitait du débat qu'il va y avoir cette semaine au Conseil National concernant l'avenir énergétique de la Suisse. Pour le revoir, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Joyeuses Fêtes

C'est la bonne période pour publier un tel dessin!