Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 29 juin 2015

Plate-forme éolienne vaudoise (du côté de PLVD)

Et voici le communiqué de presse de Paysage Libre Vaud suite à la même présentation:

 Plateforme éolienne vaudoise 
L’Etat ouvre tardivement une porte au dialogue sauf que ce n’est pas la bonne : il ne traite pas du problème de fond et passe à côté de l’essentiel 

L’état de situation de la plateforme éolienne vaudoise a été présenté récemment à Yverdon. Les services de Mme de Quattro proposent aux acteurs impliqués dans les projets éoliens de leur faciliter le dialogue avec les différentes parties prenantes, y compris les opposants. A les entendre, il s’agirait essentiellement de régler des questions de méthode et d’information pour convaincre la majorité de la population que les éoliennes sont une « véritable chance » pour les habitants de ce canton. 
La démarche semble habile mais en ne voyant pas que les principales raisons de la montée croissante des oppositions portent sur le principe même des éoliennes industrielles considéré comme non négociable, nos autorités font fausse route. Elles traitent de la forme et non du fond. 
Conformément à sa vocation, Paysage-Libre Vaud continuera à se battre contre les éoliennes industrielles mais ne ferme pas la porte au dialogue, surtout s’il porte sur les bonnes questions. 

L’association Paysage-Libre Vaud qui fédère 9 associations d’opposants à l’éolien industriel et près de 2’000 membres en terre vaudoise a accepté de prendre part à la démarche appelée « plateforme éolienne » initiée par l’Etat de Vaud en 2014. 
L’état de cette démarche a été présenté lors d’une réunion, ce 25 juin 2015 à Yverdon. Si cette plateforme participative et favorable au dialogue est à saluer dans son principe, elle arrive très tard alors que la planification cantonale a été réalisée en 2012 et que de nombreux projets sont déjà très avancés. A l’exception des projets dont les démarches administratives n’ont pas encore commencé, il n’y a plus grand-chose à discuter, de l’aveu même des services de Mme de Quattro, qui admettent une faible marge de manoeuvre vis-à-vis des promoteurs, communes et citoyens. 
Il n’échappe à personne que cette plateforme participative a pour but essentiel de « faire passer » les projets et d’en faciliter l’acceptation auprès d’une population trop souvent réticente qui, dans certains cas se bat comme un beau diable. L’Etat pense à tort que ces réticences viennent essentiellement du fait que les projets sont trop souvent mal étudiés, préparés et présentés*. Bref, à l’entendre, il ne s’agit que d’une question de « communication sociale » qu’il convient désormais de maîtriser en apportant par exemple conseils et subventions aux communes directement concernées afin de les y aider.

Ce faisant, nos autorités passent à côté de la question de fond qui, contrairement à ce qu’elles pensent, concerne l’opportunité même de l’énergie éolienne industrielle telle qu’elle est prévue en Suisse et dans notre canton si zélé. Traitons donc de la forme puisque le fond n’a pas à être remis en cause ! C’est un peu comme si l’on disait aux citoyens : « pour d’excellentes raisons que vous n’avez pas à discuter, nous avons décidé de bétonner nos campagnes et pâturages mais nous sommes prêts à parler des modalités de ce bétonnage ». 
Paysage-Libre Vaud regrette vivement que le Conseil d’Etat ne soit pas prêt à reposer le débat de fond, alors que les signaux d’alerte se multiplient partout dans le monde. En dehors de ses aspects économiques très discutables, cette forme de production d’électricité aléatoire et intermittente est en effet problématique pour la nature et le paysage, mais également pour la santé et la qualité de vie des riverains des parcs éoliens projetés. 
Paysage-Libre Vaud poursuivra en toute indépendance sa démarche d’information et d’action qui a pour but d’empêcher la réalisation des projets éoliens dans le canton de Vaud. Mais dans tous les cas, elle se tient à disposition des autorités cantonales et communales pour poursuivre le dialogue et participer au large débat sur les enjeux de société liés à la question énergétique. 

*ce qui est vrai 

Planification cantonale éolienne vaudoise 
Le canton de Vaud a inscrit des objectifs de production d’électricité éolienne dans son plan directeur cantonal, à la fiche F51 « Ressources énergétiques et consommation rationnelle de l’énergie ». Cette planification prévoit 19 parcs éoliens totalisant 156 machines, pour une production annoncée de 1156 GWh / an (= 1.156 TWh / an, ce qui correspond au quart de l’objectif éolien fédéral). 
Le Jura vaudois est très touché, car plus de la moitié de ces projets sont sur ou à proximité des crêtes, depuis les Grands Plats (Vallée de Joux) jusqu’au Creux du Van, presque sans interruption. 

Les autres projets sont situés en plaine, souvent à proximité immédiate de localités, générant des nuisances multiples pour les habitants. 

Plate-forme éolienne vaudoise (côté autorités)

Voici l'article paru dans 24Heures suite à la présentation faite à Yverdon par Mme de Quattro et son équipe.

Le Canton veut mettre de l’huile dans les projets éoliens

Energies renouvelablesAprès avoir identifié des points faibles, la nouvelle plate-forme éolienne propose des procédures pour rétablir le dialogue.


Désormais, le Canton ne se contentera plus de regarder naître, vivre et parfois mourir les projets de parcs éoliens. En présentant jeudi à Yverdon-les-Bains les premiers résultats des travaux de la plate-forme éolienne créée il y a une année, il marque sa volonté de jouer à la fois les facilitateurs et les arbitres.
«Les travaux de cette plate-forme marquent un tournant», a affirmé la conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro devant la centaine d’invités ayant en commun d’avoir participé de près ou de loin aux travaux de la plate-forme. «Nous accorderons désormais davantage d’attention aux préoccupations de la population car les grands changements de paradigmes ne peuvent se faire sans le soutien de la majorité.»
Mais pourquoi maintenant, après six années de suivi à distance respectueuse? «Le Conseil d’Etat a l’impression que, aujourd’hui, nous n’entendons plus que les opposants. Nous voulons rétablir les conditions-cadres qui permettent le dialogue indispensable au fonctionnement de notre démocratie», a expliqué la cheffe du Département du territoire et de l’environnement à l’issue de la séance.
Intervenants consultés
Durant l’année écoulée, la plate-forme a d’abord mené trois sortes d’analyses. La première a consisté à interroger 65 intervenants dans ses projets: habitants, élus, fonctionnaires et autres représentants d’associations d’opposants ou écologistes. Mais elle a aussi analysé les projets existants (dossiers, oppositions, articles de presse) et le cadre légal.
De ces analyses sont ressorties plusieurs considérations. Premièrement, les procédures, complexes, sont souvent mal comprises de l’ensemble des acteurs. Deuxièmement et en conséquence logique, les communes concernées demandent plus de soutien de la part de l’Etat. Enfin, les oppositions sont variées et peuvent prendre des formes différentes en fonction des projets.
Liste de mesures
En conséquence, la plate-forme a édicté une liste de mesures. La création d’un bureau et d’un guichet cantonaux chargés de suivre les projets et de travailler sur les problématiques générales ainsi que la publication d’un guide sur les démarches participatives sont les principales mesures proposées pour faciliter l’avancement administratif des projets.
D’autres, comme la formation des intervenants à la démarche participative ou l’organisation de forums et de séances d’information, permettront d’améliorer la communication, estimée déficiente jusqu’à ce jour.
Cette première phase va s’enchaîner sur une deuxième, qui prévoit des mesures d’accompagnements ciblées pour les projets. Celles-ci dépendront évidemment de l’avancement des projets, allant de la petite retouche spécifique pour les plus avancés (quatre plans partiels d’affectation ont déjà été mis à l’enquête et six sont en cours de préparation) à l’encouragement d’une conception collaborative pour les nouveaux.
«On revient de très loin»
L’autre axe de travail sera l’élargissement du débat, via notamment l’organisation de forums sur la thématique énergétique, dont les résultats devront être pris en compte dans la redéfinition de la Conception cantonale de l’énergie. «Il y aura des éoliennes ou il n’y en aura pas, mais, au moins, il y aura un débat populaire», a conclu Jacqueline de Quattro.
Emanant du président de Pro Natura Vaud, Michel Bongard, la première réaction dans la salle a été très encourageante. «On a perdu six ans et on revient de très loin. Mais on passe enfin de l’obscurité à la lumière, du chacun pour soi au tous ensemble.»

dimanche 28 juin 2015

Reportage Arte L'éolien dans la tourmente

Voici un reportage d'Arte datant de 2012 sur les éoliennes.
Toujours d'actualité!
Le reportage dure une quarantaine de minutes.

dimanche 21 juin 2015

SOS Vent d'Amont

Nos voisins français de Bois d'Amont bougent beaucoup ces jours-ci:
- une association a été créée: SOS Vent d'Amont
- le site internet de ladite association a été lancé: http://sosventdamont.fr
- une pétition a été lancée. Tout le monde peut la signer, même si on est en Suisse. Elle ne remplace pas la pétition en cours côté Suisse (Sauvons les Grands-Bois), donc si vous en avez signé une, vous pouvez aussi signer l'autre. Vous pouvez la signer en ligne sur le site.