Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 28 novembre 2016

étude centre ornithologique de Sempach

Voici les résultats d'une étude toute récente de Sempach concernant les éoliennes de Peuchapatte:

Oiseaux migrateurs et énergie éolienne: une première étude sur le nombre de victimes compte tenu de l’intensité migratoire

Berne, 28.11.2016 - Les collisions entre les oiseaux migrateurs et les éoliennes figurent parmi les principales pierres d’achoppement en matière d’exploitation de l’énergie éolienne. Pour évaluer les effets des éoliennes sur les oiseaux migrateurs, il convient de connaître d’une part, le nombre d’oiseaux qui passent à proximité des éoliennes et d’autre part, le nombre d’oiseaux victimes de ces installations. Sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie, la Station ornithologique suisse de Sempach a réalisé la première étude internationale permettant de connaître ces paramètres. Pour ce faire, l’intensité migratoire a été mesurée à l’aide d’un radar calibré, parallèlement à la recherche systématique des victimes, sur le site du Peuchapatte (Jura). Selon les résultats de l’étude, chaque éolienne fait en moyenne 20,7 victimes par an.
L'étude s'est déroulée de février à mi-novembre 2015 au Peuchapatte, situé à 1100 m d'altitude sur le territoire de la commune de Muriaux (JU). Trois éoliennes de type Enercon E-82 d'une hauteur totale de 150 m (rotor inclus) ont été installées sur ce site en 2010. Pendant 85 jours, les environs des éoliennes ont été scrupuleusement examinés pour repérer les victimes dans un périmètre de 100 m (50 m pendant 15 jours en plein été) autour des installations. Ont été pris en compte lors de l'évaluation des données l'efficacité des recherches, la proportion des victimes restant sur place chaque jour et la probabilité qu'un oiseau entré en collision avec l'éolienne tombe sur la surface d'observation. Les calculs visant à déterminer le taux de collision absolu ont été effectués avec prudence. Parallèlement, l'intensité de la migration a été mesurée en continu (24 heures sur 24) pendant 265 jours (du 26 janvier au 17 novembre 2015) à l'aide d'un radar de type BirdScanMT1.
Les calculs ont donné une valeur moyenne de 20,7 victimes par éolienne et par an. Les victimes de collision étaient principalement de petits oiseaux volant de nuit comme les roitelets et les grives mais aussi les martinets et les colverts. La plupart des victimes radiographiées présentaient des fractures des os. Les collisions ont surtout été observées pendant les périodes de migration au printemps et en automne. Elles ne se limitaient cependant pas uniquement aux périodes de forte intensité migratoire au niveau des éoliennes. Cela tend à prouver que le lien entre l'intensité migratoire et le nombre de victimes pendant la migration est plus complexe qu'on ne pouvait le croire jusqu'ici. Les différentes conditions de visibilité imputables à la météo pourraient également jouer un rôle très important. Il conviendrait à cet égard de mener des études plus approfondies.
La région du Jura qui a fait l'objet de l'étude présente une densité migratoire plutôt élevée à l'échelle de la Suisse. Les résultats devraient pouvoir être extrapolés à des sites dont la topographie est analogue et à un spectre plus large d'oiseaux, donc à la plupart des oiseaux migratoires, lesquels se déplacent le plus souvent de nuit et ne sont pas dépendants de l'ascendance thermique. Les résultats ne sont cependant pas représentatifs pour des sites dans les Alpes ou sur le Plateau. Il est par ailleurs difficile de savoir dans quelle mesure ils pourraient être extrapolés à des éoliennes plus grandes ou plus hautes car celles-ci influencent davantage le flux migratoire.

dimanche 27 novembre 2016

Démonstration de bruit d'une éolienne: une grande farce


Voici le communiqué envoyé aux médias par Paysage Libre Vaud concernant la démonstration du bruit d'une éolienne par les SIL.


Organisée par les SIL (Services Industriels de Lausanne), la démonstration du bruit des éoliennes au Chalet-à- Gobet par les SIL vendredi et samedi s'est avérée n’être qu’une opération de propagande grossière et mensongère.
Les organisateurs qui annonçaient une première suisse n’ont probablement eu raison que sur ce point. Ils fixaient clairement sur leur site Internet les buts recherchés : « Afin de se rendre compte in situ de l'impact sonore des éoliennes prévues, les Services industriels de Lausanne (SIL) organisent une journée de simulation sonore au Chalet-à-Gobet » http://www.eoljorat.ch/ 
En réalité la simulation qui ne durait que quelques minutes ne répondait pas du tout aux promesses et procède d’une parfaite malhonnêteté.
Qu’on en juge :

  1. En fait d’éoliennes on ne put en entendre qu’une à différentes distances http://www.24heures.ch/vaud- regions/lausanne-region/lausanne-simule-bruit-eoliennes/story/19864618 alors que le parc prévu en comporte huit.
  2. L’éolienne dont le bruit a été modélisé est celle de Charrat http://www.voici-energie.ch/projets/adonis-fr/ une Enercon-101 dont la puissance installée et donc le bruit ne correspondent qu’aux cinq plus petits modèles prévus par Eoljorat Sud (soit 3 MW).
  3. L’autre type d’éolienne géante, une Enercon_126 qui fait le double de puissance (7.5 MW) et donc de bruit n’ont pas été modélisées. Il en est prévu trois autour du Chalet-à-Gobet (voir ci-dessous) et la plus proche, celle de la plaine de Mauvernay est à seulement 1.2 Km du lieu de la démonstration (flèche jaune).


  4. Le bruit d’une seule éolienne en plein jour n’est évidemment pas représentatif de la réalité d’un parc de plusieurs éoliennes, la nuit par exemple.
  5. Les quelques minutes de la démonstration n’ont rien à voir avec une exposition continue de plusieurs heures ou de plusieurs jours, l’effet « supplice chinois » étant bien connu des riverains.
  6. Pas un mot des organisateurs sur une nuisance sonore que l’on n’entend pas : les infrasons que notre étude « éoliennes et santé publique » démontrent comme étant un véritable danger pour la santé des habitants et de la faune. 

samedi 26 novembre 2016

Etude impact des parcs éoliens vaudois

Vous pouvez trouver cette étude en cliquant sur le lien suivant:
étude impact

Il est assez intéressant de la regarder en alternance avec celle des vents et de constater que des endroits bien ventés ne sont pas du tout impactés, comme la région de Nyon à Genève...

lundi 26 septembre 2016

Communiqué de presse des ONG suite au vote concernant Eoljoux

Voici le communiqué de presse des ONG suite au vote  du week-end passé. A noter que jamais un tel score n'avait été envisagé dans les rangs des opposants. A noter aussi que 48% de la population ne s'est pas exprimée...

lundi 12 septembre 2016

Oser dire non !

Voici un texte commun aux nombreuses associations luttant contre l'implantation d'éoliennes industrielles dans nos régions. Vous pouvez le télécharger  et le diffuser autour de vous en cliquant ici.

 Oser dire NON
Le 25 septembre les citoyens de la commune du Chenit à la Vallée de Joux devront se prononcer sur un projet de parc éolien comptant 7 machines de plus de 200 mètres situé aux Grands–Plats, qui plus est dans un périmètre classé à l’Inventaire fédéral des paysages. Le même jour, les citoyens du Val-de-Travers voteront sur la modification partielle du plan d'aménagement local de Buttes (parc éolien de la Montagne de Buttes, 19 éoliennes).

Nous, opposants de toutes les crêtes du Jura, en appelons aux habitants concernés à dire NON à ces projets destructeurs.

Les éoliens pratiquent la tactique du saucissonnage consistant à faire croire qu’il ne s’agit que de projets locaux avec peu d’impact sur le paysage. En réalité, ils font partie d’un ensemble visant à couvrir le Jura de 49 parcs réunissant des centaines d’éoliennes géantes entre la Dôle et l’Argovie. Il faut oser dire NON à cette destruction massive des crêtes du Jura.

Les éoliens prétendent contribuer à sauver l’environnement. Mais, on ne sauve pas l’environnement en détruisant le paysage. En réalité, la seule motivation est financière, car le courant éolien, par ailleurs aléatoire et intermittent, donc absolument pas fiable, est totalement subventionné et permet aux promoteurs d’engranger des centaines de millions sans aucun risque. Il faut oser dire NON à cette cupidité insensée.

Les éoliens argumentent avec le mix des nouvelles énergies renouvelables pour sortir du nucléaire. En réalité, les quelques 900 machines géantes prévues en Suisse (coût prévu 10 milliards) ne contribueront, selon Suisse Eole qui a intérêt à gonfler ce chiffre, que pour environ 7% à la production d’électricité en 2050, alors que l’UBS dans un rapport destiné aux investisseurs (mars 2016) n’évoque qu’un négligeable 1,4%. Il faut oser dire NON à ces projets aussi faramineux qu’inutiles.

Les éoliens minimisent les risques pour la santé liés au fonctionnement des machines géantes. Ils rejettent systématiquement les mises en garde des médecins et scientifiques qui exigent des mesures de protection (dont une distance minimale aux habitations de 2 ou 3 km) et un moratoire sur l’implantation de nouvelles machines tant que les nuisances n’ont pas été étudiées. Il faut oser dire NON à cette précipitation sans scrupule.

Les éoliens n’hésitent pas à exercer des pressions sur les opposants et les sceptiques. Nous comprenons la crainte de perdre un contrat ou un travail, d’être diffamé et exclu. Et pourtant il faut oser dire NON à ces procédés indignes d’une démocratie.

Les éoliens sont peu nombreux et ils plient le genou devant le nouveau veau d’or et les perspectives de gains rapides et juteux. Nous, opposants de tout l’Arc Jurassien, sommes des milliers à résister contre la destruction planifiée de notre patrimoine et c’est tous ensemble que nous disons NON.

Ajoie Paysage Libre - Amis de Tête de Ran / La Vue des Alpes - Association pour la sauvegarde des Gittaz, du Mont-des-Cerfs et de Sainte-Croix - Collectif de citoyens pour la diffusion de l'information sur l'industrie éolienne - Eoliennes: Vraiment ? - Fédération Pro Crêtes - Franches-Montagnes, je m’engage - Les Travers du Vent - Thaler Landschaft ohne Windräder - Pro Grenchen - SOS JURA Vaud Sud - SOS Vent d’Amont - Touche pas à mes crêtes - Vent des Monts - Vol au Vent


(Septembre 2016)

dimanche 4 septembre 2016

Conférence 8 septembre

Voici l'affiche de la conférence du 8 septembre 2016 prévue au Brassus. Pour la télécharger, c'est ici.
Le thème est plus qu'intéressant et amène à une réelle réflexion, alors allez-y !

Article ClubEnergie.2051

Un article du ClubEnergie.2051 qui éclaire un peu nos lanternes... 
Vous pouvez le lire sur le site d'origine en cliquant ici

samedi 3 septembre 2016

Article UBS

Il est intéressant de voir ce que les banques prévoient en ce qui concerne la production électrique dans les années à venir. Pour cela, rien de tel que cet article de l'UBS (cliquez ici pour le lire sur le site d'origine) :

mercredi 6 juillet 2016

Montagne de Buttes

Voici le communiqué de presse suite à la mise à l'enquête du parc de la Montagne de Buttes.

Presque  1350 oppositions au parc éolien industriel de la Montagne de Buttes : un succès qui dépasse toutes les attentes

1347 personnes ont signé l’opposition collective au parc éolien industriel de la Montagne de Buttes coordonnée par l’Association Les Travers du Vent. Le nombre exceptionnellement élevé des opposants exprime le refus de sacrifier un patrimoine unique pour une énergie tout sauf verte.

La grande majorité des signataires de l’opposition collective (47%) sont des résidents du Val-de-Travers, directement impactés par la construction des 19 éoliennes du parc éolien de la Montagne de Buttes. Le projet de parc a suscité également des oppositions dans les régions voisines du Canton de Neuchâtel (13%), de Vaud, et en France, qui auraient elles aussi à subir les conséquences de cette vaste zone industrielle. S’y ajoutent les signatures de personnes vivant plus loin du parc et qui sont étroitement attachées au Val-de-Travers pour les espaces de détente, d’activités sportives et touristiques qu’il offre.

Imposé de l’extérieur par des entreprises genevoise (SIG) et fribourgeoise (Groupe E), ce projet démesuré ne recueille manifestement pas l’assentiment de la population, malgré les assurances des autorités. Notre région n’y gagnerait rien, pas plus que l’environnement ou le climat, bien au contraire.

En tenant compte de tous les parcs éoliens planifiés tant sur sol neuchâtelois que vaudois, le Val-de-Travers devrait héberger à lui seul environ 12% des éoliennes prévues par la Confédération dans le cadre de sa stratégie énergétique 2050, alors qu’il représente moins de 0.2% de la population suisse. Le clivage régional est flagrant et injustifié : la carte des vents récemment actualisée par l’Office fédéral de l’énergie montre que des régions suisses très intéressantes en termes de vent sont totalement épargnées par les projets éoliens.


Les Travers du Vent osent espérer que les autorités communales et cantonales, ainsi que les promoteurs, ne resteront pas sourds au message ainsi lancé par la population. Fort du large soutien qui lui est ainsi témoigné, l’Association combattra le projet jusqu’au bout.

dimanche 12 juin 2016

Montagne de Buttes

Ça ne concerne pas directement notre association, mais ça fait partie des innombrables éoliennes prévues dans le Jura. Ce coup-ci, c'est le Jura neuchâtelois qui est touché, mais tout le monde peut faire opposition. On peut surtout signer une opposition collective et la renvoyer avant le 28 juin. Il faut montrer que ce qui se passe dans le canton voisin ne nous est pas indifférent. L'objectif principal est d'être nombreux !
Pour les renseignements précis concernant ce projet, consultez le site de l'association Les Travers du Vent.
Téléchargez donc l'opposition collective ici , imprimez-la, signez-la et diffusez-la autour de vous !

dimanche 5 juin 2016

Communiqué suite à la votation de Vallorbe

Voici le communiqué de presse suite à la votation du 5 juin à Vallorbe:

 PROJET EOLIEN SUR GRATI
Prise de position de SOS JURA Vaud Sud après la votation du 05.06.2016
La population de Vallorbe accepte le projet de parc éolien Sur Grati
- Il y a 2 ans, lors de la mise à l’enquête, quelques citoyens ont pris conscience du projet et de ses nuisances, et se sont réunis pour s’y opposer.
- Autour d’eux, ce sont environ 120 membres cotisants et actifs, et de nombreux donateurs qui ont mené le débat, lequel a abouti au résultat que l’on sait.
- Ils n’avaient que leurs moyens personnels, forcément limités, leur conviction, leurs arguments et leur force de persuasion, alors qu’en face se trouvaient les autorités locales, la logistique de la Société d’électricité, le conseil du lobby éolien, des entreprises actives dans l’éolien et l’appui de notables de différents partis de tout le Canton.
- Le comité référendaire était bien conscient de ce déséquilibre des forces en présence et du risque de ne pas aboutir à l’abandon du projet par la voie des urnes.
- Sachant cela, il avait parallèlement fait recours commun avec plusieurs dizaines de citoyens auprès du Tribunal Cantonal.
- Ce recours, tout comme ceux déposés par Pro Natura, ASPO Birdlife, Helvetia Nostra, la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage, Paysage-Libre Vaud, promet une longue bataille juridique, avec à terme l’abandon du projet, nous en sommes convaincus.

SOS JURA Vaud Sud, Vallorbe, 05.06.2016

mercredi 1 juin 2016

Carte des projets éoliens suisses

Voici un lien pour une carte qui permet de voir où se trouvent les différents parcs éoliens prévus en Suisse. Ça peut être utile si vous songez déménager bientôt ! Il suffit de cliquer sur les zones colorées et vous avez les données prévues.

lundi 16 mai 2016

Emission Vacarme RTS

Le sujet de l'émission Vacarme de la radio La Première était les éoliennes et ça se passait à Vallorbe. Vous pouvez l'écouter en cliquant ci-dessous. Vous vous retrouverez sur la page de l'émission.

mercredi 11 mai 2016

Actions pré-votation



Vous pouvez télécharger ce prospectus en cliquant ci-dessous ou en allant dans la page prospectus.
prospectus à télécharger
N'hésitez pas à le diffuser.

jeudi 21 avril 2016

Site internet à visiter et à faire visiter

Que de sites ou blog pour un seul parc éolien ! Après le site des promoteurs et celui de l'association Oui-Grati, après un groupe facebook, après le blog sur lequel vous vous trouvez, voici un très joli site (joli puisque opposé au projet Sur Grati) à voir absolument. Belles photos, beaux textes, belles analyses. Bref, allez-y en cliquant ici.

samedi 16 avril 2016

Article 24 heures 14.04.2016 (auteur Erwan Le Bec)

Les Vallorbiers voteront sur le parc éolien

EnergieLe projet de Sur Grati devra essuyer un référendum populaire à Vallorbe. La portée du vote pourrait avoir des incidences concrètes.

Le projet des éoliennes de Sur Grati, vues ici depuis le centre de Vallorbe, alimente le débat depuis plusieurs semaines. Les opposants demandent un référendum alors que les communes voisines soutiennent mordicus le projet.
Le projet des éoliennes de Sur Grati, vues ici depuis le centre de Vallorbe, alimente le débat depuis plusieurs semaines. Les opposants demandent un référendum alors que les communes voisines soutiennent mordicus le projet. 
Image: PHOTOMONTAGE/VO ENERGIES EOLE SA

Il y aura bel et bien un référendum populaire sur le parc éolien de Sur Grati. Ce projet de six éoliennes de 207 m de haut (149 m au rotor), lancé par les communes de Vaulion, de Vallorbe et de Premier, a reçu mercredi une liste de 551 paraphes – sur les 383 nécessaires – demandant la mise en place d’un scrutin populaire à Vallorbe. 
Les opposants sont parvenus à faire signer plus de 20% du corps électoral. Si les signatures sont validées par le greffe, le référendum contre le plan d’affectation pourrait avoir lieu en juin. «C’est une menace sérieuse pour le parc, lance François Leresche, membre de SOS Jura Vaud (Sud). Nos recours contre la levée de nos oppositions ont également été déposés auprès du Tribunal. Il y a deux démarches parallèles.»
Là où la chose se complique, c’est que le référendum, lui, ne porte que sur la commune de Vallorbe: le bourg participe au projet via la construction d’une centrale électrique au Day, mais aucune éolienne n’est prévue sur son territoire. Tout au plus est-il concerné par une portion de route d’accès. En théorie, avec ou sans la Cité du fer, rien n’empêcherait dès lors les communes de Vaulion et de Premier ainsi que le promoteur VO Energies de relancer le parc. Les Conseils de Vaulion et de Premier avaient accepté le projet à une écrasante majorité en avril 2015. Et aucun référendum n’y a été déposé.
«Ce parc, on le fera, lance Etienne Candaux, syndic de Premier. On préfère le faire avec Vallorbe, c’est un projet collectif. Mais on a déjà investi de l’argent et fait toutes les études d’impact. La seule chose que parviendront à faire les opposants, c’est nous faire perdre du temps et de l’argent.» On évoque moins d’un an de procédure. Le discours est un peu plus nuancé à Vaulion. «Si la question venait à se poser, il faudrait savoir si on veut maintenir ces éoliennes à côté d’une population qui les a refusées, réfléchit le syndic, Claude Languetin. C’est une question d’éthique régionale.»
Coup de pouce pour les finances des communes
Ce qui motive les villages? D’abord, assurent-ils, le développement durable. «Le Jura peut faire sa part dans la transition énergétique», répète Etienne Candaux. Mais aussi un coup de pouce non négligeable du projet pour les finances de ces petites communes. Entre les mesures compensatoires, l’exonération de taxes et la construction de conduites ou de routes, l’apport du parc éolien aux villages se chiffre à «plusieurs centaines de milliers de francs».
L’élément sur lequel misent les opposants locaux, c’est surtout la lourdeur de la procédure. «Ils devront tout reprendre: plan d’affectation, mise à l’enquête… En cas de non à Vallorbe, le projet est mort sous sa forme juridique actuelle», table François Leresche. Reste que tout le dossier, validé par le Canton, ne sera toutefois pas à jeter. Notamment les études d’impact, qui restent valables. En clair, il s’agit seulement de modifications. «Ce serait remettre les compteurs à zéro, concède la directrice de VO Energies, Martine Favre. Mais à ce jour, on n’a pas décidé d’arrêter. Nous avons deux mois pour expliquer le potentiel de ce parc aux Vallorbiers. C’est une opportunité.»

Commentaire personnel: Remarquez comme les pales des éoliennes prévues sont très discrètes ! Ce seront probablement les plus discrètes de Suisse, que dis-je ? d'Europe, voire même du monde !

532

Voilà, le nombre officiel est tombé: 532 signatures ont été déclarées valables. Un vote de la population vallorbière aura bien lieu.

mercredi 13 avril 2016

Référendum communal Vallorbe

Plus de 550 signatures ont été déposées cet après-midi au greffe de la commune de Vallorbe. Il en fallait 383 pour qu'un vote populaire soit organisé. Même en comptant quelques signatures refusées, le compte y sera.
Un immense merci à toutes les personnes qui ont oeuvré pour récolter tous ces paraphes.
La prochaine étape sera donc une votation qui devrait avoir lieu au mois de juin 2016.

lundi 11 avril 2016

Article Philippe Roch JFW

Voici un article écrit par Philippe Roch dans le Journal de Franz Weber. Désolé pour la qualité du fichier. Les bords sont un peu grignotés, mais on arrive à compléter aisément. Cet article est vraiment très intéressant et à partager avec un maximum de monde.

vendredi 1 avril 2016

Forum La Première 31 mars 2016

Un débat a eu lieu dans l'émission Forum sur La Première suite à l'article de Patrick Eperon, délégué Transport et énergie au Centre patronal vaudois. Son interlocuteur était Pierre Gautier, membre du comité de Suise-Eole, administrateur des SIG et président du conseil d'administration d'Ennova.

Vous pouvez l'écouter ci-dessus.

lundi 28 mars 2016

Article Patrons mars 2016

Un article du magazine Patrons de mars 2016. Ça commence à réfléchir différemment dans certains milieux !



Pour le télécharger en pdf, voici un lien:
article Patrons mars 2016

mercredi 23 mars 2016

Emission France Inter

Grâce au lien ci-dessous, vous pouvez écouter l'émission Un jour en France sur les éoliennes. Elle a été diffusée le 16 février.

dimanche 20 mars 2016

Réunion 22 mars

Une réunion avec un avocat aura lieu le mardi 22 mars à 16h à l'Auberge communale de Vallorbe.
L'ordre du jour est: un recours pour les privés ?
Toutes les personnes qui ont fait opposition ou qui en ont signé une (ce sont elles et elles seules qui peuvent faire un recours) ainsi que toutes celles qui auraient aimé le faire sont invitées à venir pour prendre conscience de ce que cela représente.

Du côté de La Vallée

Les parcs éoliens situés très près de la frontière semblent poser quelques difficultés d'interprétation des accords internationaux, comme le mentionne cet article de la Tribune de Genève (écrit par Erwan Le Bec) que vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous.

La France veut éviter d’autres imbroglios éoliens à la frontière

DiplomatiePrévu à deux pas de la frontière, le parc d’Eoljoux avait déclenché un bras de fer international. Les diplomates tentent d’esquiver un nouveau clash.

Le Canton prévoit plusieurs parcs éoliens près de la frontière. Après la grogne provoquée par le projet Eoljoux, la France veut uniformiser les procédures.
Le Canton prévoit plusieurs parcs éoliens près de la frontière. Après la grogne provoquée par le projet Eoljoux, la France veut uniformiser les procédures. Image: DR: EOLJOUX
Alors que le Canton prévoit pour l’heure quatre parcs éoliens dont les pales seront visibles de l’autre côté de la frontière, la France et la Suisse veulent éviter un nouvel incident diplomatique sur les alpages du Jura.
Premier et dernier en date, le projet Eoljoux s’était attiré les foudres des riverains et, à les entendre, de la moitié de l’Hexagone. Et pour cause. Porté par les communes de la Vallée, ce parc de sept éoliennes de 200 mètres de haut est prévu sur un plateau situé à 3 km du Brassus. Et à 200 mètresdes premières maisons françaises de Bois-d’Amont, à en croire les détracteurs du parc. C’est la mise à l’enquête du plan d’affectation qui avait mis le feu aux poudres. Tant les voisins que le maire et plusieurs sénateurs s’étaient dits outrés d’être, officiellement, avertis au dernier moment. Bref. Après des appels aux ministres français, des pétitions et une demande officielle de renoncement au projet vaudois, l’affaire n’est à ce jour de loin pas réglée. Le préfet du Jura français doit même prochainement se rendre à la Vallée.
Cette légère odeur de surchauffe électrique dans les relations de bon voisinage, les diplomates entendent désormais la court-circuiter. Fin janvier, à Lausanne, la délégation française du dernier Dialogue transfrontalier a demandé, et obtenu, la création d’un groupe de travail pour uniformiser les procédures.
Ce qu’ils demandent? Plus de fluidité. «Actuellement, il y a comme un flou juridique, résume Thierry Brunet, chargé de mission de coopération transfrontalière à la préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté. Les dossiers arrivent tard dans le processus, et prennent du temps à faire le circuit complet. Les préfets n’ont ensuite que peu de temps pour évaluer si leur territoire est impacté ou non par les éoliennes suisses.» Pionnier en son genre, le dossier Eoljoux avait été envoyé «la veille» par le Canton au Ministère de l’environnement, avec copie au département du Jura. Il avait été retourné depuis Paris en plein pendant les élections, pour le pataquès qu’on connaît.
Anticiper
Les diplomates proposent de mettre au point deux méthodes communes: un meilleur délai, et un contenu adapté des dossiers. A ce jour, Français et Suisses divergent sur l’interprétation des conventions internationales (lire ci-dessous), avec pour effet une mésentente sur la mise à l’enquête du parc.
A l’avenir, les territoires français concernés devraient pouvoir être officiellement prévenus plus tôt des enquêtes – on parle dans l’idéal de trente jours – et au moyen de «pièces de dossiers» compatibles avec les procédures hexagonales. En clair, l’idée est de désamorcer plus rapidement les inévitables tensions provoquées par les parcs vaudois repoussés aux confins du canton.
Pas de quoi rassurer les élus français pour autant. «Plus il y a de concertation en amont, mieux c’est, réagit le maire de Bois-d’Amont, François Godin. Mais c’est trop tard pour nous. On nous a informés au début, mais la technique a évolué plus vite que le processus. On a appris tardivement que ce seraient des éoliennes hautes de 200 mètres. On comprend la souveraineté des Suisses, mais ici les gens ont eu l’impression de subir.»
Auteur d’une interpellation de la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, le sénateur du Jura Gérard Bailly a été averti du lancement de ce groupe de travail par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. «Au moins on est pris au sérieux, sourit-il. Mais tenir au courant n’est pas tout. Il faut surtout que les Suisses poussent les études d’impact des deux côtés de la frontière. Les éoliennes ne doivent pas altérer les relations entre les communes.»
Reste que du côté suisse, le projet peine à déclencher les passions. Le Canton refuse pour l’heure de se prononcer sur une démarche nationale, tandis que Berne précise que, si les principes sont convenus, rien n’est encore formellement défini. (TDG)

Un casse-tête juridique
Quels sont les délais pour tenir informé son voisin d’un projet impactant d’une manière ou d’une autre son territoire? En matière d’éoliennes, il y a pour l’heure une école française, et une approche toute vaudoise. Les juristes suisses se basent sur plusieurs éléments. Il y a tout d’abord la LAT, qui stipule que les cantons doivent collaborer avec le pays voisin. Sans plus de précisions. 
S’y ajoute le jugement rendu par le Tribunal cantonal à propos du projet éolien de Sainte-Croix. Aux opposants, la Cour avait rétorqué que la convention internationale en matière de construction transfrontalière, la convention dite d’Espoo, ne s’appliquait pas, puisque les éoliennes ne figuraient que dans une liste qui n’est formellement pas encore entrée en vigueur. Et ce quand bien même la Suisse et la France l’avaient ratifiée. Pour les juristes de l’Hexagone en revanche, la même convention reste toutefois ouverte quant au type de construction pouvant impacter le voisin, et ce même sans citation explicite. 
Reste que, pour l’heure, aucun texte ne mentionne de délai obligatoire. Le dialogue transfrontalier a encore des progrès à faire.

dimanche 13 mars 2016

Du côté du Valais

Pendant que nos conseils communaux acceptent pour la plupart facilement la pose d'éoliennes, il n'en va pas forcément de même en Valais (même si c'était serré). Voici un article du Nouvelliste:

Parc éolien de Morgins: le non de l'assemblée bourgeoisiale



ENERGIE - L'assemblée primaire bourgeoisiale de Troistorrents a refusé lundi soir d'octroyer un droit de superficie à Romande Energie en vue de la construction d'un parc de sept éoliennes sur les hauts de Morgins. Par une petite voix d'écart.
L'assemblée était fournie, le débat a été long. Et émotionnel. Alors qu'en 2008, l'assemblée bourgeoisiale avait approuvé à l'unanimité le principe du développement d'un projet éolien sur le territoire de Troistorrents, elle a refusé lundi soir d'octroyer à Romande Energie un droit de superficie pour construire un parc de sept éoliennes un sur le site de la Chaux de Bellevue, sur les hauts de Morgins.
L'enveloppe financière était estimée à 25 millions de francs, pris intégralement en charge par la société d'électricité.
Le scrutin s'est déroulé à bulletins secrets et une seule voix, sur 221 bulletins valables, a fait pencher la balance en faveur du non (110 oui, 111 non).

jeudi 10 mars 2016

référendum Sur Grati

Voilà, le référendum est lancé et nous avons jusqu'au 13 avril pour obtenir 383 signatures valables. Si vous voulez aider dans cette démarche, vous pouvez télécharger le recto et le verso de la feuille de référendum avec les liens ci-dessous:
Attention! Seules les personnes inscrites à Vallorbe peuvent signer ce référendum.

vendredi 4 mars 2016

Communiqué de presse

Suite à la réunion du jeudi 3 mars, voici le communiqué qui a été envoyé à la presse:

L’OPPOSITION AU PARC ÉOLIEN “SUR GRATI” NE FAIBLIT PAS
Réunis en assemblée extraordinaire le 3 mars 2016 à Vallorbe, les membres de l’association SOS JURA Vaud Sud ont décidé à l’unanimité de soutenir le référendum en matière communale contre le projet de parc éolien “Sur Grati”. Un comité référendaire a été constitué et la demande de référendum sera transmise officiellement vendredi aux autorités de la commune de Vallorbe.

La forte opposition manifestée au sein du Conseil communal de Vallorbe -19 conseillers sur 44 s’étaient opposés au projet -, les lacunes manifestes du préavis municipal ainsi que la légèreté avec laquelle avaient été levées les oppositions sont des raisons suffisantes pour demander à ce que le projet soit soumis à votation populaire.

Par ailleurs, les personnes ayant signé une opposition individuelle se regrouperont et feront appel aux conseils d’un avocat pour évaluer les conditions et les perspectives d’un recours à la décision cantonale d’approuver le projet.

SOS JURA Vaud Sud

lundi 29 février 2016

Séance extraordinaire

Jeudi 3 mars à 19h30 aura lieu une séance extraordinaire à l'Auberge communale de Vallorbe pour décider de la suite: référendum ? recours ?
En quoi ça nous engage ?
Que vous soyez membre de l'association ou pas, vous êtes les bienvenus.

dimanche 28 février 2016

Et maintenant ?

La suite pour Grati ?

A partir du 26 février, il y a 10 jours pour déposer une demande de référendum à la Municipalité. Si cette demande est satisfaisante, il y aura alors inscription au pilier public. Dès lors, il y aura 30 jours pour récolter les signatures nécessaires.

Pour en être certain, il suffit de lire ce qui est affiché au pilier et qui est en photo ci-dessous:




Communiqué de presse promoteurs Sur Grati 26.2.2016

Vous pouvez accéder au communiqué de presse de VO énergies et des 3 communes concernées en cliquant ci-dessous. Il a été publié lors de l'annonce de l'acceptation du Canton.

samedi 27 février 2016

La Télé 26.2.2016

Pour voir le reportage fait par La Télé à l'occasion du feu vert du Canton, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous:

Couleurs Locales RTS 26.2.2016

Ça y est, le Canton a donné son feu vert au projet Sur Grati. Voici le petit reportage qui en a découlé sur Couleurs locales (RTS) :




mercredi 27 janvier 2016

Article La région sur la présentation faite à Ballaigues

Voici l'article écrit par M. Ludovic Pillonel et paru dans le journal La Région. Pour consulter l'article sur le site du journal, c'est ici !

Le parc de Bel Coster n’est pour eux que du vent

Ballaigues – L’association SOS Jura Vaud-Sud a présenté, mardi soir au Centre villageois, ses arguments contre le projet éolien qui prévoit l’implantation de neuf éoliennes sur les crêtes du Suchet.
François Leresche a effectué sa présentation devant un parterre bien garni. © Ludovic Pillonel
François Leresche a effectué sa présentation devant un parterre bien garni.
Un public nombreux a fait le déplacement, mardi soir à Ballaigues, pour assister à la séance d’information proposée par l’association SOS Jura Vaud-Sud, fermement opposée à l’installation de neuf éoliennes sur les crêtes du Suchet, entre Les Cernys et Bel Coster. Ce projet développé par Alpiq, avec l’appui des autorités communales de Ballaigues, Lignerolle et L’Abergement, devrait être mis à l’enquête prochainement.
Pierre Sauvain, membre du comité de l’association a, dans un premier temps, projeté des illustrations pour montrer l’impact paysager des turbines de Bel Coster, mais aussi des projets voisins que sont Sur Grati, Eoljoux et le Mollendruz. C’est à François Leresche qu’a, ensuite, été confiée la tâche de présenter les principaux enjeux liés à l’exploitation industrielle de l’énergie éolienne.
Son exposé a, d’abord, porté sur le cas concret de Bel Coster, chiffres à l’appui. D’une hauteur totale d’environs 200 mètres et d’un diamètre de 13,22 mètres à la base du mât, les neuf machines nécessiteront la création de routes d’accès pour être acheminées sur le site de leur implantation. «Il faudra creuser de gros trous et les remplir de béton et de ferraille», a commenté le membre de l’association, en référence à l’aménagement nécessaire à la pose de la fondation d’une éolienne, d’un diamètre de 23,90 mètres.

Courant intermittent

François Leresche s’est ensuite penché sur le recours à l’éolien pour sortir du nucléaire, faisant remarquer que cette source d’énergie produit du courant de manière intermittente, contrairement au flux continu garanti par l’atome. Selon lui, les près de 900 éoliennes en lice pour obtenir une subvention de la Confédération (RPC) permettraient de couvrir 1,6% de la consommation d’énergie nationale, alors qu’elles représentent un investissement de 9 milliards de francs. «Disproportionné», aux yeux du membre de l’association défavorable à Bel Coster, d’autant plus que les pics de production -tant de l’éolien que du photovoltaïque-, susceptibles de surcharger dangereusement le réseau, pourraient nécessiter la création de lignes à très haute tension. Des adaptations onéreuses -leur coût est estimé à 15 milliards de francs- et dommageables pour le paysage, indiquent les opposants.
François Leresche s’est également arrêté sur nos voisins. «En Allemagne, un pays qui compte 24 000 éoliennes, 27 centrales à charbon ont été remises en service pour compenser les failles de production d’électricité, rejetant 600 000 tonnes de CO2 par année», a-t-il, entre autres, relevé pour mettre en doute l’argument écologique avancé par les partisans de l’éolien.
Quant à l’autonomie régionale également prônée par ces derniers, il s’agit, selon François Leresche, de «la supercherie la plus grande», sachant, par exemple, que les constructeurs d’éoliennes sont étrangers, et qu’ils gèreront les turbines à distance, a-t-il indiqué.

Les partisans des éoliennes se sont manifestés en fin de séance

«Un tissu de contradictions»

La partie réservée aux questions et interventions du public a permis à plusieurs personnes de manifester leur soutien aux opposants et à d’autres d’appuyer le projet Bel Coster, ainsi que le recours à l’énergie éolienne pour sortir du nucléaire. L’un des pros éolien, domicilié au Bugnon sur Ballaigues, dans l’habitation la plus proche de l’une des turbines, a qualifié l’exposé de François Leresche de «tissu de contradictions». Un autre membre de l’assemblée a mis en doute l’absence de rentabilité attribuée à l’éolien, signalant que la production envisagée pour le parc Bel Coster (près de 2600 heures par année) est nettement supérieure à celle du barrage de Super Dixence (1100 heures par an).
Un troisième intervenant a reproché à l’orateur de se contenter de souligner les limites des énergies renouvelables sans proposer de solution. «On doit aussi mettre notre pierre à l’édifice», a-t-il commenté, tandis qu’un autre relevait que l’éolien fait partie d’un ensemble de mesures à prendre, afin d’éviter une catastrophe au niveau planétaire.

jeudi 21 janvier 2016

Article 24 Heures sur Bel Coster 21.01.2016

Article paru sur le site de 24 Heures et écrit par Erwan Le Bec.
Pour lire l'original: lien vers 24heures.ch


Bel Coster pointe ses pales à deux pas de la frontière

AmpèresLe parc éolien prévu entre Ballaigues et Lignerolle doit être mis à l’enquête cette année. Chaque camp espère éviter l’escalade.


Ce sera «ce semestre», espère le promoteur Alpiq. Les communes de Lignerolle, de Ballaigues et de L’Abergement doivent décider prochainement de mettre à l’enquête le plan d’affectation du parc éolien de Bel Coster, un ensemble de neuf éoliennes hautes de 210 mètres – pales comprises – sur les crêtes du Jura. Son potentiel énergétique est important: il est évalué à 70 GWh, soit la consommation de 18'000 ménages. La capacité du parc à alimenter le débat public est peut-être plus grande encore: ses éoliennes seront visibles depuis Yverdon et Bavois, et surtout depuis toute la vallée française voisine de Jougne. Non raccordée au parc. Et dont personne n’a demandé l’avis à ce jour.
Une situation qui rappelle fortement celle du parc éolien du Brassus, à la vallée de Joux, qui subit depuis sa mise à l’enquête une véritable fronde des élus et des riverains français de la commune de Bois-d’Amont. Un député avait même interpellé la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal au Sénat, élue qui a diplomatiquement transféré le dossier aux Affaires étrangères de Laurent Fabius.
Bref. C’est dire si la grogne française a de quoi complexifier, voire retarder, la mise en œuvre d’un parc éolien pourtant inclus dans la planification cantonale. Face à ce précédant aux allures de poudrière diplomatique, tant opposants qu’autorités et promoteur suisses préparent leur stratégie pour Bel Coster.
Mesures de compensation
L’objectif étant d’éviter une véritable escalade de contestations de la part de la France voisine, dont les citoyens peuvent légalement faire opposition lors de la mise à l’enquête du plan d’affectation. Selon nos informations, une poignée d’antiéoliens convaincus se sont déjà manifestés à ce jour. «Nous avons invité la commune de Jougne à une séance d’information il y a quelques années, le maire et des adjoints sont venus,mais aucun citoyen», tempère le syndic de Ballaigues, Raphaël Darbellay. Et si une réelle opposition venait à se déclarer? «Dans ce débat, les fronts sont souvent figés, relève l’élu. A ce stade, tout ce qu’on peut faire c’est de l’information. Après, s’ils demandent des mesures de compensation chez eux, pourquoi ne pas entrer en matière?» Officiellement, la Mairie de Jougne refuse de se prononcer pour l’heure, et renvoie à la Communauté de Communes du Mont-d’Or, qui n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le promoteur, lui, choisit de laisser diplomatiquement la porte ouverte à une collaboration énergétique. «Nous n’avons pas discuté de raccorder directement la commune de Jougne au parc, ce serait surtout la procédure administrative qui serait compliquée, réfléchit Raynald Golay, responsable du projet chez Alpiq. Mais nous sommes ouverts à la discussion.» A ce stade, la communication reste tournée vers les communes vaudoises concernées. «Nous avons fait de notre mieux pour que le projet aboutisse, et informé de manière ciblée à chaque étape importante, poursuit Raynald Golay. Mais ce sont des dossiers qui évoluent lentement.»
Le projet n’a toutefois pas échappé aux opposants suisses, qui comptent bien faire capoter le parc lors du passage du plan d’affectation devant les Conseils des trois communes concernées. Mardi soir, les antiéoliens donnaient d’ailleurs une séance d’information dans l’une d’entre elles, Ballaigues. «Pour nous, l’opposition française ne sera pas un argument essentiel, note François Leresche, de SOS Jura Vaud (Sud). Ces éoliennes ne seront pas visibles du village, mais elles le seront de toute la plaine. La population et les Conseils sont fortement partagés. Nous avons de bonnes chances.» Pas si sûr, relativise le syndic Raphaël Darbellay: c’est une motion émanant du Législatif de Ballaigues qui avait lancé le projet.
Transition
Chargé de prévenir le Département du Doubs et le ministère français ad hoc, le Canton de Vaud opte pour sa part pour une approche légaliste. «La France sera avertie de la mise à l’enquête. Les éventuelles oppositions de ses citoyens comme celles des Vaudois et des ONG seront traitées de la même manière, explique François Schaller, responsable de la plate-forme éolienne vaudoise. On peut difficilement anticiper les réactions locales. Une information préalable est essentielle pour que les collectivités prennent conscience de leur rôle dans la transition énergétique.» Il poursuit. «Le Canton rappelle aux porteurs de projets que les démarches participatives sont des compléments possibles aux procédures classiques. Elles peuvent aider à faire passer un projet.» (24 heures)

réunion publique Saint-Aubin

L'époque des réunions publiques est là !
Nous vous conseillons vivement de vous rendre à celle organisée par l'association Vol au Vent, qui aura lieu à 19h30 le 28 janvier 2016, à la salle de paroisse, rue du Temple 20, à Saint Aubin (NE). Ce sera l'occasion d'en apprendre plus sur ce qui nous attend du côté de Provence jusqu'au Creux-du-Van.
Vous pouvez cliquer ci-dessous pour avoir accès au prospectus édité à cette occasion.

lundi 11 janvier 2016

Assemblée publique Ballaigues 19 janvier 2016

9 éoliennes au Bel Coster: Quoi, comment, pourquoi, pour qui ?

Assemblée publique d’information
19 janvier 2016, 19h30, Centre villageois de Ballaigues

 DE QUOI PARLE -T -ON  ?

ALPIQ SA, avec le consentement des autorités communales de Ballaigues,
Lignerolle et L’Abergement, veut imposer 9 éoliennes géantes sur la crête
ouest du Suchet, entre La Poyette et les Cernys. Ce parc éolien s’ajoute à
ceux de la Vallée de Joux (7 machines), du Mollendruz (12), de Sur Grati (6),
de Ste-Croix (6), de Provence (17), de Grandevent (11) et de la Grandsonnaz
(17). Nous nous opposons fermement à ce projet insensé.

 COMMENT  ?

En érigeant des machines qui culminent à plus de 200 m (70 étages) sur la
première ligne de crête, visibles de partout. En coulant des milliers de tonnes
de béton armé pour créer des socles de 27 m de diamètre et 4,5 de profond.
En ouvrant la forêt et les pâturages pour construire des routes capable de
supporter un camion de 126 tonnes. Enmaintenant été comme hiver une voie
d’accès reliant les éoliennes.

 POURQUOI  ?

Les arguments des promoteurs sont indéfendables. Le courant n’est pas
destiné à la consommation locale. Ces projets n’ont rien à voir avec le
réchauffement climatique, car le courant produit actuellement en Suisse est
déjà libre de toute émission de CO2. Les éoliennes ne permettront pas de
sortir du nucléaire, car on ne remplace pas du courant produit “en ruban” par
du courant intermittent et aléatoire. Et même avec toutes les éoliennes
prévues Suisse, on n’aurait que l’équivalent de 5 - 7 % de la consommation
couverte par du courant qui n’est pas forcément produit quand on en a besoin.
Quant à l’argument des places de travail, il faut rappeler que plus de 80% des
investissements (env. 8,5 Mios sur les 10,5 Mios que coûtent une éolienne)
partent directement à l’étranger.

 POUR QUI  ?

Le paysage est un bien commun qui n’appartient ni à Alpiq ni aux
municipalités impliquées. Il est clair que les entreprises d’électricité n’ont
aucun intérêt aux mesures d’économies. Leur vocation est de produire et
vendre toujours plus de courant le plus cher possible. Les éoliennes
subventionnées promettent de juteux bénéfices. Par exemple, Alpiq, d’un
côté, ferme sa centrale hydro-électrique de Chandoline (puissance 120 MW
pour du courant vert qui peut être produit à l’instant même où on en a besoin,
avec le meilleur système de stockage d’énergie: les barrages), d’un autre côté
projette de nombreux parcs éoliens, dont celui de Bel Coster (puissance de 27
MW, qui ne produit du courant que de manière aléatoire et intermitente).
Les communes qui participent à ces projets en espèrent des retombées
financières. Mais la subvention n’est pas destinée à refaire la toiture des
bâtiments communaux ou les trottoirs du village.
De plus, la production annoncée de 68 GWh au Bel Coster est un doux rêve.
Cela signifie une productivité (facteur de charge) de 29%, comme si ces
éoliennes allaient tourner pendant 2540 heures par an à pleine charge. Ces
chiffres sont de la plus haute fantaisie et il faudrait imposer contractuellement
aux promoteurs de garantir une telle production. Et même si c’était vrai, cela
ne représenterait que 0,1 % de la consommation suisse. Sacrifier nos
paysages pour une production électrique aussi dérisoire est une provocation.

VENEZ VOUS INFORMER !

Nous appelons également chaque citoyen à faire opposition dans un
délai d’un mois dès la mise à l’enquête publique qui paraîtra à la FAO ou
au pilier public des communes de Ballaigues, Lignerolle et l’Abergement,
par lettre recommandée à la Municipalité de et à 1338 Ballaigues ou alors
en indiquant et signant son opposition directement dans le dossier

soumis à l’enquête publique et déposé dans chacune des 3 communes.