Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 20 juillet 2015

Qu'on se le dise!

ALLE DANS LE JURA, DAILLENS ET OULENS-ECHALLENS DANS LE CANTON DE VAUD
DISENT NON AUX EOLIENNES INDUSTRIELLES

L'EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE D'ABORD! LE FOSSOYAGE DE NOS REGIONS PEUT
ATTENDRE!

Contre les éoliennes industrielles dans les campagnes, la bataille ne fait que commencer.
Nos régions ne sont pas à vendre à n’importe qui pour n’importe quoi, nous les
défendrons parce que nous savons ce qu’elles représentent comme richesse pour le
futur ! La proportion des opposants aux parcs éoliens que souhaitent imposer des
politiciens déconnectés de la réalité du terrain augmente de jour en jour. Atteignant
85% dans le canton de Vaud avec un taux de participation de plus 80% à Daillens et
Oulens. Puissent nos élus y réfléchir et prendre la mesure de leur erreur à persister dans
cette voix. Le rapport de confiance est brisé. À eux de le rétablir.

De nouveaux prédateurs se sont appropriés l’écologie version industrielle et saccagent
terres et forêts épargnées jusqu’ici. La situation est grotesque et mérite largement les
sanctions votées ces derniers mois dans les petites communes où des nimby d’un
nouveau genre cherchent à transférer des nuisances dans des zones économiquement
faibles. Selon le géographe Augustin Berque, en Europe on observe de tels résultats
pour l'enfouissement des déchets radioactifs, et plus récemment le bruit des
aéroports et la construction de parcs éoliens. Les réactions des habitants sont
parfois salutaires, notamment contre l'envahissement des standards internationaux
et contre les erreurs d'échelles appliquées par les technocrates. Les réactions des
habitants contribuent à réhabiliter le local, l'individuel et la subjectivité en
géographie.

On ne peut pas détruire un environnement précieux et le tissu social pour garantir
l’accès à quelques pour cent d’énergie !

Nous demandons aux politiques de cesser de faire croire aux citoyens que la sortie du
nucléaire se fera d’un coup de « pales » magiques, le démantèlement d’une centrale
nucléaire reste à ce jour impossible et la gestion des déchets n’est pas prête d’être
réglée. De quelle sortie du nucléaire parle-t-on ? La bonne question est de savoir
comment nous approvisionner en énergie sans passer par ce nucléaire qui soudain,
enfin, nous terrorise. La mauvaise réponse est de chercher à tout prix à remplacer la
production existante par d’autres moyens en utilisant la même désinformation que le
lobby nucléaire jusqu’ici. Il est temps de prendre des responsabilités en repensant notre
consommation d’énergie et en prenant de véritables mesures d’économie, de favoriser
les projets de proximité directe, comme l’isolation des bâtiments, la pose de panneaux
solaires, aux projets industriels hautement destructeurs. Il est temps de protéger comme
la prunelle de nos yeux les zones naturelles sauvées à ce jour de la gloutonnerie du
béton, d’intégrer dans notre vision du futur les populations rurales et non de leur taper
dans le dos en leur demandant d’en prendre encore une couche pendant que dans les
villes on multiplie les quartiers dits « verts » pour accueillir les riches contribuables qui
réintègrent les centres urbains. Le peuple n’a eu de cesse de réclamer le respect de la
nature et des paysages lors des votations Weber et de la LAT, il est temps d’y répondre.

Collectif de citoyens pour la diffusion de l’information sur l’industrie éolienne
Pour le collectif :
Pascale Hoffmeyer, rte Principale 18, 2364 Saint-Brais

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