Si vous souhaitez écrire une lettre d'opposition, voici un modèle de lettre. Il vous suffit de la compléter avec ce qui vous touche personnellement.
Pourquoi Jura Vaud Sud ?
Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.
lundi 30 juin 2014
jeudi 26 juin 2014
Ondes de choc sur Couleur3 (reportage humoristique à écouter)
Il y a quelques vérités qui sont dites dans cette chronique humoristique...
samedi 21 juin 2014
Des éoliennes de 200 mètres de haut? Inconnues en Suisse, mais pas en Belgique!
A la question de savoir s'il existait en Suisse des éoliennes de la taille de celles prévues sur Grati, Les promoteurs du parc ont toujours dévié en corner: même taille de pales mais avec des mâts plus petits en Valais, impossible de différencier une éolienne de 100m d'une de 150m, voilà ce qui a été répondu. La vraie réponse: aucune éolienne dont la hauteur dépasse 200m (avec les pales) n'existe pour l'instant en Suisse.
Par contre, il y en a à Estinnes, en Belgique, depuis quelques années. Pour ne pas faire de la désinformation, il est vrai qu'elles sont plus puissantes que celles prévues chez nous. Mais peut-être est-ce intéressant d'écouter ce que certains ont à dire à ce sujet. Pour cela, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.
vendredi 20 juin 2014
Article 20 minutes
Voici un article de 20 minutes concernant les SIG et l'éolien.
Pour le voir mieux, il est possible de cliquer ci-dessous:
mercredi 11 juin 2014
mardi 10 juin 2014
Avis d'un ingénieur
Lisez les commentaires de Mandred Appelt, ingénieur EPF. Ses conclusions sont intéressantes!
Interview de Philippe Roch
Voici un interview de Philippe Roch suite à la votation de Neuchâtel.
Ça dure 4 minutes. Prenez le temps de l'écouter!
interview Philippe Roch
Ça dure 4 minutes. Prenez le temps de l'écouter!
interview Philippe Roch
lundi 9 juin 2014
Séances d'information
Les trois municipalités ont organisé trois séances d'information à la population. C'est le moment de s'intéresser au projet et de poser des questions. Il restera trois semaines et demie ensuite pour réagir!
Venez donc nombreux à ces séances!
Elles ont lieu à Vaulion le mardi 10 juin à 20h à la Grande salle des Trois-Coeurs.
A Vallorbe, ce sera le mercredi 11 juin à 20h à la Grande salle du Casino.
A Premier, ce sera le jeudi 12 juin à 20h à la salle villageoise Le Tirage.
Si vous voulez venir à une de ces séances mais que vous n'avez pas de moyen de locomotion, appelez au numéro 079.636.42.08.
jeudi 5 juin 2014
Edito Benoît Aymon
Il date un peu (2011), mais les propos restent très actuels et permettent peut-être de réfléchir sans partir dans l'émotionnel. Si vous voulez lire cet édito, cliquez ci-dessous:
mercredi 4 juin 2014
dossier de N. Lachat
Nicole Lachat, docteur en biologie de l'université de Neuchâtel, a fait un dossier assez complet qu'il est intéressant de consulter pour se faire une idée.
Consultez-le en cliquant sur le lien ci-dessous:
Article du Courrier du 31 mai 2014
Vaud lance une vaste étude sur l’impact des parcs éoliens
SAMEDI 31 MAI 2014
ENVIRONNEMENT • Les ONG ont été entendues: l’Etat accepte d’évaluer l’impact cumulé des 156 éoliennes planifiées sur le paysage et les oiseaux.
C’était une revendication des organisations environnementales. Le canton de Vaud va lancer une étude d’impact cumulé sur le paysage et la faune ailée de l’ensemble des parcs éoliens prévus sur le territoire vaudois, voire sur la région limitrophe neuchâteloise. Le Département du territoire et de l’environnement en a validé le principe. «L’élaboration des cahiers des charges est en cours, ils devraient être établis d’ici l’été», confirme Denis Rychner, chargé de communication à la Direction générale de l’environnement.
A ce jour, 19 parcs éoliens sont inscrits dans la planification cantonale, pour un total de 156 machines. Problème: les promoteurs sont tenus d’analyser l’impact de leur projet sur un périmètre restreint, sans tenir compte des projets voisins. Or, la densité d’éoliennes prévues dans certaines régions, notamment sur les crêtes jurassiennes où des parcs se côtoient à moins de dix kilomètres, inquiète les ONG.
A ce jour, 19 parcs éoliens sont inscrits dans la planification cantonale, pour un total de 156 machines. Problème: les promoteurs sont tenus d’analyser l’impact de leur projet sur un périmètre restreint, sans tenir compte des projets voisins. Or, la densité d’éoliennes prévues dans certaines régions, notamment sur les crêtes jurassiennes où des parcs se côtoient à moins de dix kilomètres, inquiète les ONG.
Le Jura en première ligne
«Le nord-est du Jura vaudois et le Jura neuchâtelois pourraient subir la concentration d’une centaine de machines», alertaient en décembre six associations – Aspo/BirdLife, Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage (FP), Helvetia Nostra, Nos oiseaux, Pro Natura et le WWF. Leur préoccupation a finalement été entendue par les autorités.
«C’est une avancée importante», se réjouit Roman Hapka, responsable romand de FP. La fondation a d’ailleurs pris les devants et mandaté le bureau bernois Meteotest pour étudier l’impact paysager de l’ensemble des parcs éoliens vaudois et de l’Ouest neuchâtelois. «Nous allons proposer cette méthodologie au canton», poursuit-il.
Pour le volet «faune», il s’agit d’évaluer l’impact des pales tournantes sur des espèces d’oiseaux et de chauves-souris qui nichent dans les régions concernées, explique François Thurian, directeur romand de BirdLife. Parmi les espèces menacées par les collisions, on trouve le milan royal. «En Allemagne, les éoliennes sont leur deuxième cause de mortalité», note le spécialiste.
«Le nord-est du Jura vaudois et le Jura neuchâtelois pourraient subir la concentration d’une centaine de machines», alertaient en décembre six associations – Aspo/BirdLife, Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage (FP), Helvetia Nostra, Nos oiseaux, Pro Natura et le WWF. Leur préoccupation a finalement été entendue par les autorités.
«C’est une avancée importante», se réjouit Roman Hapka, responsable romand de FP. La fondation a d’ailleurs pris les devants et mandaté le bureau bernois Meteotest pour étudier l’impact paysager de l’ensemble des parcs éoliens vaudois et de l’Ouest neuchâtelois. «Nous allons proposer cette méthodologie au canton», poursuit-il.
Pour le volet «faune», il s’agit d’évaluer l’impact des pales tournantes sur des espèces d’oiseaux et de chauves-souris qui nichent dans les régions concernées, explique François Thurian, directeur romand de BirdLife. Parmi les espèces menacées par les collisions, on trouve le milan royal. «En Allemagne, les éoliennes sont leur deuxième cause de mortalité», note le spécialiste.
Nombreux recours
Les résultats de l’étude ne sont pas attendus avant une année, précise Denis Rychner. Peuvent-ils remettre en cause l’existence de certains parcs éoliens? On imagine que oui, mais l’Etat est plus nuancé: «L’impact que cette étude pourra avoir n’est pas encore défini. Mais elle ne remettra pas en question la planification cantonale; ce sont plutôt des adaptations qui pourraient en découler», répond le porte-parole.
François Thurian espère en tout cas que les résultats auront une résonance concrète. «Sinon, on se demande bien à quoi ça sert… Les politiques devront en tenir compte.» Sans cela, les ONG ne manqueront pas de jouer leur rôle en activant les voies de recours habituelles.
En attendant, les procédures en cours sur les plans d’affection peuvent se poursuivre. A Sainte-Croix, un parc de six éoliennes fait l’objet de 17 recours, dont un qui est signé par 1700 personnes! La Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal, qui a siégé à la fin avril dans la commune du balcon du Jura, doit encore se prononcer.
A Lausanne, le plan partiel d’affection (PPA) EolJoratSud (huit éoliennes), mis à l’enquête en fin d’année dernière, a fait l’objet de 80 oppositions, en cours de traitement par la municipalité. Un préavis sera déposé par la suite.
Quant au parc Sur Grati, dans le Jura vaudois, qui associe les communes de Vallorbe, Vaulion, Premier et la société VO Energies, la mise à l’enquête va démarrer au début juin. Selon le Conseil d’Etat, qui répondait récemment à une interpellation, cinq à six sites font l’objet de travaux soutenus et pourraient être mis à l’enquête courant 2014.
Les résultats de l’étude ne sont pas attendus avant une année, précise Denis Rychner. Peuvent-ils remettre en cause l’existence de certains parcs éoliens? On imagine que oui, mais l’Etat est plus nuancé: «L’impact que cette étude pourra avoir n’est pas encore défini. Mais elle ne remettra pas en question la planification cantonale; ce sont plutôt des adaptations qui pourraient en découler», répond le porte-parole.
François Thurian espère en tout cas que les résultats auront une résonance concrète. «Sinon, on se demande bien à quoi ça sert… Les politiques devront en tenir compte.» Sans cela, les ONG ne manqueront pas de jouer leur rôle en activant les voies de recours habituelles.
En attendant, les procédures en cours sur les plans d’affection peuvent se poursuivre. A Sainte-Croix, un parc de six éoliennes fait l’objet de 17 recours, dont un qui est signé par 1700 personnes! La Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal, qui a siégé à la fin avril dans la commune du balcon du Jura, doit encore se prononcer.
A Lausanne, le plan partiel d’affection (PPA) EolJoratSud (huit éoliennes), mis à l’enquête en fin d’année dernière, a fait l’objet de 80 oppositions, en cours de traitement par la municipalité. Un préavis sera déposé par la suite.
Quant au parc Sur Grati, dans le Jura vaudois, qui associe les communes de Vallorbe, Vaulion, Premier et la société VO Energies, la mise à l’enquête va démarrer au début juin. Selon le Conseil d’Etat, qui répondait récemment à une interpellation, cinq à six sites font l’objet de travaux soutenus et pourraient être mis à l’enquête courant 2014.
Opposants toujours aussi déterminés
Le 18 mai, les Neuchâtelois ont accepté à 65% le plan éolien du gouvernement – contre-projet à l’initiative «Avenir des crêtes». Un message clair en faveur de cette source d’énergie, qui réjouit ses partisans vaudois. «C’est un signal favorable», réagit François Schaller, responsable des projets éoliens à l’Etat de Vaud. «Certains sites neuchâtelois, sur la chaîne jurassienne, ressemblent aux nôtres. Il est intéressant de voir que la population accepte l’éolien dans ce type de régions.»
Mais la comparaison s’arrête là. D’ailleurs, le résultat du canton voisin n’entame en rien la détermination des opposants vaudois. «Les gens ont été interrogés sur un principe, or les oppositions sont plus frontales une fois que les projets deviennent concrets», remarque Jean-Marc Blanc, secrétaire général de Paysage Libre Vaud, faîtière des groupes d’opposants. Il en veut pour preuve le refus massif, en 2013, du projet éolien de Daillens et Oulens, dans le Gros-de-Vaud, lors d’un vote consultatif.
Pour Michel Bongard, de Pro Natura Vaud, le plan neuchâtelois est aussi plus strict. «Vaud a fait les choses à l’envers, avec une planification réactive», déplore-t-il. Là où Neuchâtel a défini des critères précis, des zones d’exclusion, des distances à respecter, Vaud a d’abord conçu son plan éolien sur la base des projets existants, selon lui. Il salue toutefois une «amélioration des pratiques cantonales».
Le 18 mai, les Neuchâtelois ont accepté à 65% le plan éolien du gouvernement – contre-projet à l’initiative «Avenir des crêtes». Un message clair en faveur de cette source d’énergie, qui réjouit ses partisans vaudois. «C’est un signal favorable», réagit François Schaller, responsable des projets éoliens à l’Etat de Vaud. «Certains sites neuchâtelois, sur la chaîne jurassienne, ressemblent aux nôtres. Il est intéressant de voir que la population accepte l’éolien dans ce type de régions.»
Mais la comparaison s’arrête là. D’ailleurs, le résultat du canton voisin n’entame en rien la détermination des opposants vaudois. «Les gens ont été interrogés sur un principe, or les oppositions sont plus frontales une fois que les projets deviennent concrets», remarque Jean-Marc Blanc, secrétaire général de Paysage Libre Vaud, faîtière des groupes d’opposants. Il en veut pour preuve le refus massif, en 2013, du projet éolien de Daillens et Oulens, dans le Gros-de-Vaud, lors d’un vote consultatif.
Pour Michel Bongard, de Pro Natura Vaud, le plan neuchâtelois est aussi plus strict. «Vaud a fait les choses à l’envers, avec une planification réactive», déplore-t-il. Là où Neuchâtel a défini des critères précis, des zones d’exclusion, des distances à respecter, Vaud a d’abord conçu son plan éolien sur la base des projets existants, selon lui. Il salue toutefois une «amélioration des pratiques cantonales».
Pro Natura, qui défend une sortie du nucléaire, n’est pas opposé par principe aux éoliennes. A une exception près: le parc EolJoux, dans la vallée du même nom, dont le site figure à l’Inventaire fédéral du paysage. Une hérésie, pour Michel Bongard. Paradoxalement, ce projet compte parmi ceux qui suscitent la plus forte adhésion locale.
Selon le lieu, les réticences sont en effet de natures diverses. Sur les crêtes, où les projets sont plus éloignés des habitations et la population moins dense, les critiques viennent d’abord des associations de défense de la nature. A l’inverse, en plaine, où les atteintes au paysage et à l’environnement sont moindres, ce sont les riverains qui mènent la fronde. Dans tous les cas, on peut s’attendre à de belles batailles ces prochaines années. MTI
Selon le lieu, les réticences sont en effet de natures diverses. Sur les crêtes, où les projets sont plus éloignés des habitations et la population moins dense, les critiques viennent d’abord des associations de défense de la nature. A l’inverse, en plaine, où les atteintes au paysage et à l’environnement sont moindres, ce sont les riverains qui mènent la fronde. Dans tous les cas, on peut s’attendre à de belles batailles ces prochaines années. MTI
mardi 3 juin 2014
Alternative pour consommer moins
Quelques exemples d'une voie à suivre pour réduire la consommation d'énergie sont à voir en cliquant ci-dessous.
Lettre ouverte à P.-Y. Maillard
Lettre ouverte à Monsieur Pierre-Yves Maillard, conseiller d’Etat vaudois
au sujet des projets de parcs éoliens
Copie à Madame Doris Leuthard, conseillère fédérale,
Madame Jacqueline de Quattro, conseillère d’Etat vaudois
Monsieur,
En parcourant le magazine « Efficience 21 » de l’automne 2013, je m’arrête sur une interview de Mme Leuthard concernant les énergies renouvelables… et j’en reste bouche bée. J’apprends que vous, Monsieur Maillard, avez émis l’idée d’invoquer la priorité nationale pour réduire les possibilités d’opposition aux éoliennes géantes.
En effet, vous trouvez que, tout de même, toutes ces oppositions aux multiples sites de parcs éoliens prévus dans le canton de Vaud et ailleurs ne facilitent pas la tâche !
Faisant partie de ces opposants, je peux d’entrée vous affirmer que nous ne le sommes pas devenus par simple esprit de contradiction, ou par malin plaisir de mettre des bâtons dans les roues, ou par hobby !
Votre proposition laisse penser que les oppositions n’apparaissent que pour une raison : les éliminer d’une manière ou d’une autre. Ne vous êtes-vous jamais penché sur les questions qu’elles soulèvent, l’esprit ouvert ? J’ai peine à y croire.
En effet, pourquoi se positionner contre une énergie renouvelable comme le vent, si elle peut permettre de sortir plus aisément de l’ère du nucléaire ? Pourquoi des personnes, de plus en plus nombreuses, se permettent de contrer ces projets ouverts à un avenir plus vert et plus propre ?
Quand j’ai réalisé l’ampleur de ces projets dans le canton de Vaud (19 parcs, 160 grandes éoliennes), et dans toute la Suisse (env. 1000 éoliennes), surtout dans la chaîne du Jura, j’ai commencé à m’informer.
Et j’ai découvert que :
- l’étude de l’EMPA (référence scientifique en matière d’acoustique) mandatée par l’office fédéral de l’environnement n’était pas prise en compte
- les recommandations de la Station ornithologique de Sempach qui argumentent clairement que « les cols alpins, jurassiens, crêtes, rives lacustres ne conviennent pas au développement de l’énergie éolienne » ne sont pas prises en compte
- que suite à une étude, le département de l’Ain a déclaré la construction des éoliennes incompatible avec les zones karstiques du Jura
- la fabrication et le démantèlement de ces éoliennes génèrent des sous-produits polluants (émissions de chlore, d’oxyde d’azote, de soufre, néodyme)
- que si ce millier d’éoliennes venaient à être plantées, elles ne couvriraient au mieux que le 7% de l’énergie nécessaire à la Suisse. Dérisoire par rapport aux nuisances et aux dangers que soulèvent les documents précités.
Monsieur Maillard, avez-vous pris connaissance de ces documents ?
Ces éoliennes géantes de 200 m de haut (le CHUV mesure 45 mètres…) avec une base de 15 m de diamètre, plantées dans un socle d’environ 500 m3 de béton, sont faites vraisemblablement pour de grands espaces désertiques, loin des agglomérations, loin des sources d’eau. Pas vraiment le profil de la Suisse et du Jura en particulier !
Puis en continuant à s’informer, on découvre que les promoteurs touchent des subventions très intéressantes, que les propriétaires de terrain reçoivent Frs. 20'000 annuellement pour chaque usine plantée sur sa parcelle (parce que c’est vraiment d’usines dont il s’agit !), que chaque éolienne coûte en moyenne 10 millions de francs suisses… Les préoccupations écologiques semblent bien loin.
Une excellente nouvelle : des villes suisses se mettent à remplacer leur éclairage public par des LED « intelligents » qui ne s’allument que lorsqu’il y a mouvement. Il en découle une économie d’énergie de 60 à 90% et l’installation peut être amortie en 8 ans. « Si toutes les communes suisses suivaient cet exemple, nous serions parés pour le tournant énergétique. » (WWF Magazine 1/14) Qu’on se le dise !
Gageons, Monsieur Maillard, que ce genre de projet ne soulève aucune opposition.
En me réjouissant que les autorités soutiennent de plus en plus les énergies réellement tournées vers l’avenir (et il n’en manque pas), je vous adresse, Monsieur, mes cordiales salutations.
Isabelle Otz-Naclerio
Habitante de Vaulion, VD
Cf. « Eoliennes, des moulins à vent ? Un chemin entre refus et démesure –
Débat public », Philippe Roch
28 mars 2014
dimanche 1 juin 2014
Quel est l'impact visuel cumulé?
Une étude concernant l'impact visuel des parcs éoliens vient d'être révélée. Ci-après, vous pourrez lire le communiqué de presse de la Fondation Suisse pour la Protection et l'Aménagement du Paysage.
Paysages-Libres en a fait un résumé que vous pouvez trouver en cliquant juste ci-dessous, sinon, bonne lecture!
Les analyses de visibilité ne sont dans la règle calculées que pour un seul parc éolien planifié. Les effets de parcs éoliens voisins ne sont pas pris en compte. Dans cette étude, il a été procédé à une évaluation cumulative de la visibilité de parcs éoliens planifiés dans le Canton de Vaud et dans une partie du Canton de Neuchâtel (Val-de-Travers), cela dans le but d’établir une vision d’ensemble des impacts potentiels sur la population. Ces analyses ont été établies sur la base des zones de planification de parcs éoliens définies dans les plans directeurs cantonaux vaudois et neuchâtelois.
C’est pourquoi, dans un rayon de 10 km, différents domaines d’éloignement ont été définis, puis pondérés afin d’établir l’effet visuel en fonction de la distance. Cela a pour effet de prendre en compte la réduction conséquente de l’impact visuel d’une installation avec l’augmentation de la distance.
Au total, 524'629 personnes vivent dans le périmètre d’investigation. Alors que 1% de la population (5'122 personnes) voit une ou plusieurs installations dans un rayon de 1 kilomètre, ce taux augmente à 17,7% (92'881 personnes) pour un éloignement jusqu’à 5 km. Finalement, dans le rayon d’étude maximal (jusqu’à 10 km) une partie substantielle de la population est concernée par des installations visibles, soit 38,1% (200'077 personnes). L’étude indique cependant aussi que l’impact visuel des installations diminue de manière marquante dans ce rayon. Il n’a cependant pas été tenu compte de l’effet visuel engendré la nuit par l’éclairage obligatoire des machines pour des raisons de sécurité aérienne.
Les régions où le cumul de l’impact visuel se révèle le plus important sont centrées autour d’Yverdon, Echallens, Vallorbe et le Val-de-Travers. Pour la région d’Yverdon, la distance atténue l’effet, mais celui-ci porte sur une population plus importante. La région d’Echallens, à l’habitat plus dispersé et à la géographie collinéenne, étant ceinturé de quatre parcs éoliens, est impactée de manière plus conséquente.
Plus surprenant est l’impact élevé dans les vallées jurassiennes encaissées de Vallorbe et
surtout du Val-de-Travers. En effet, ces deux régions sont peu peuplées en regard du Plateau. Ce qui s’avère déterminant pour Vallorbe est la proximité, à moins de 5 km et de part et d’autre de la vallée, de deux parcs éoliens dont les machines s’alignent au sommet des crêtes. Pour le Val-de-Travers, l’importance de l’impact résulte de l’addition, dans un rayon de 5km, des plus gros parcs éoliens planifiés en Suisse romande, que ce soit du côté neuchâtelois de la vallée ou du côté vaudois.
Ainsi rien que depuis les localités de Couvet, Môtiers et Fleurier ce sont plusieurs dizaines de machines qui occuperont l’horizon dans les quatre points cardinaux. La notion d’industrialisation du territoire prend ici toute sa dimension de part l’impact spatial hors norme des éoliennes industrielles.
L’étude montre que les facteurs déterminants sont la proximité des installations et la densité de la population. Si les villes et les grandes localités vaudoises (à l’exception d’Yverdon et la région d’Echallens, Orbe et la Sarraz, ainsi que Sainte-Croix avec quelques éoliennes situées à moins de 2 km) sont épargnées par l’impact visuel cumulé des parcs éoliens, cela est dû à l’éloignement de ces derniers des bords du Léman.
En ce qui concerne le Canton de Neuchâtel, l’étude centrée sur le Canton de Vaud, ne s’est étendue qu’à sa partie Sud-Ouest, le Val-de-Travers. Cependant, par analogie de méthode, on peut estimer que l’impact visuel sera maximal dans les Montagnes neuchâteloises, en particulier à La Chaux-de-Fonds, où trois parcs éoliens situés à moins de 5 km barrent l’horizon sud de la troisième ville de Suisse romande.
L’étude s’est concentrée sur l’impact visuel sur la population dans les lieux de résidence. Pour avoir une vision globale, il s’agirait cependant d’étendre les analyses de la visibilité des installations depuis les crêtes jurassiennes et les collines vaudoises, ainsi que depuis les sites emblématiques, tels que les châteaux et les points de vue fortement parcourus à l’instar de la Dent de Vaulion, le Chasseron ou le Creux du Van.
La méthodologie développée pour cette étude permet d’établir une première vision d’ensemble de l’impact de parcs éoliens dans une région. L’étude montre que des éoliennes seront plus ou moins visibles pour plus de 200'000 personnes sur une zone habitée par plus d’un demi-million de personnes.
Dans un pays aussi densément peuplé, il s’agit là d’un outil de planification qui devrait être mis impérativement en oeuvre par les autorités cantonales et communales avant toute implantation d’éoliennes. Les études d’impact réalisées à ce jour en Suisse ne sont menées que dans le cadre de projet spécifique, parc éolien par parc éolien. Mais, les éoliennes industrielles, de par leurs dimensions hors normes, ont une incidence spatiale qui va bien au-delà de tout de qui a été construit dans notre pays à ce jour. Si l’on ajoute à cela leur concentration dans certaines régions, il paraît logique d’adapter notre outillage analytique à cette nouvelle problématique afin d’éviter au maximum les impacts environnementaux et sociaux.
FONDATION SUISSE POUR LA PROTECTION ET L'AMENAGEMENT DU PAYSAGE (FP)
Paysages-Libres en a fait un résumé que vous pouvez trouver en cliquant juste ci-dessous, sinon, bonne lecture!
Berne, le 6 mai 2014
Une première étude révèle l’impact visuel cumulé des parcs éoliens sur le paysage et la population du Canton de Vaud et d’une partie du Canton de Neuchâtel (Val-de-Travers).
La Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage (FP) a mandaté le bureau d’étude Meteotest à Berne pour établir une étude sur la visibilité des parcs éoliens planifiés en Suisse.
La méthodologie et les périmètres d’études ont été définis de concert entre Meteotest et la FP et avalisés par l’Office fédéral de l’Environnement.
Le but de l’étude est de produire des analyses de visibilité du point de vue de la population concernée.Les analyses de visibilité ne sont dans la règle calculées que pour un seul parc éolien planifié. Les effets de parcs éoliens voisins ne sont pas pris en compte. Dans cette étude, il a été procédé à une évaluation cumulative de la visibilité de parcs éoliens planifiés dans le Canton de Vaud et dans une partie du Canton de Neuchâtel (Val-de-Travers), cela dans le but d’établir une vision d’ensemble des impacts potentiels sur la population. Ces analyses ont été établies sur la base des zones de planification de parcs éoliens définies dans les plans directeurs cantonaux vaudois et neuchâtelois.
L’analyse de visibilité se base sur le modèle numérique de terrain DHM25. Pour chaque cellule de 25 m x 25 m, la visibilité des 174 machines du périmètre d’étude a été calculée au centre de la cellule à une hauteur de 1,5 m au-dessus du sol. La distance de l’observateur à la machine joue un rôle central.
C’est pourquoi, dans un rayon de 10 km, différents domaines d’éloignement ont été définis, puis pondérés afin d’établir l’effet visuel en fonction de la distance. Cela a pour effet de prendre en compte la réduction conséquente de l’impact visuel d’une installation avec l’augmentation de la distance.
Au total, 524'629 personnes vivent dans le périmètre d’investigation. Alors que 1% de la population (5'122 personnes) voit une ou plusieurs installations dans un rayon de 1 kilomètre, ce taux augmente à 17,7% (92'881 personnes) pour un éloignement jusqu’à 5 km. Finalement, dans le rayon d’étude maximal (jusqu’à 10 km) une partie substantielle de la population est concernée par des installations visibles, soit 38,1% (200'077 personnes). L’étude indique cependant aussi que l’impact visuel des installations diminue de manière marquante dans ce rayon. Il n’a cependant pas été tenu compte de l’effet visuel engendré la nuit par l’éclairage obligatoire des machines pour des raisons de sécurité aérienne.
Les régions où le cumul de l’impact visuel se révèle le plus important sont centrées autour d’Yverdon, Echallens, Vallorbe et le Val-de-Travers. Pour la région d’Yverdon, la distance atténue l’effet, mais celui-ci porte sur une population plus importante. La région d’Echallens, à l’habitat plus dispersé et à la géographie collinéenne, étant ceinturé de quatre parcs éoliens, est impactée de manière plus conséquente.
Plus surprenant est l’impact élevé dans les vallées jurassiennes encaissées de Vallorbe et
surtout du Val-de-Travers. En effet, ces deux régions sont peu peuplées en regard du Plateau. Ce qui s’avère déterminant pour Vallorbe est la proximité, à moins de 5 km et de part et d’autre de la vallée, de deux parcs éoliens dont les machines s’alignent au sommet des crêtes. Pour le Val-de-Travers, l’importance de l’impact résulte de l’addition, dans un rayon de 5km, des plus gros parcs éoliens planifiés en Suisse romande, que ce soit du côté neuchâtelois de la vallée ou du côté vaudois.
Ainsi rien que depuis les localités de Couvet, Môtiers et Fleurier ce sont plusieurs dizaines de machines qui occuperont l’horizon dans les quatre points cardinaux. La notion d’industrialisation du territoire prend ici toute sa dimension de part l’impact spatial hors norme des éoliennes industrielles.
L’étude montre que les facteurs déterminants sont la proximité des installations et la densité de la population. Si les villes et les grandes localités vaudoises (à l’exception d’Yverdon et la région d’Echallens, Orbe et la Sarraz, ainsi que Sainte-Croix avec quelques éoliennes situées à moins de 2 km) sont épargnées par l’impact visuel cumulé des parcs éoliens, cela est dû à l’éloignement de ces derniers des bords du Léman.
En ce qui concerne le Canton de Neuchâtel, l’étude centrée sur le Canton de Vaud, ne s’est étendue qu’à sa partie Sud-Ouest, le Val-de-Travers. Cependant, par analogie de méthode, on peut estimer que l’impact visuel sera maximal dans les Montagnes neuchâteloises, en particulier à La Chaux-de-Fonds, où trois parcs éoliens situés à moins de 5 km barrent l’horizon sud de la troisième ville de Suisse romande.
L’étude s’est concentrée sur l’impact visuel sur la population dans les lieux de résidence. Pour avoir une vision globale, il s’agirait cependant d’étendre les analyses de la visibilité des installations depuis les crêtes jurassiennes et les collines vaudoises, ainsi que depuis les sites emblématiques, tels que les châteaux et les points de vue fortement parcourus à l’instar de la Dent de Vaulion, le Chasseron ou le Creux du Van.
La méthodologie développée pour cette étude permet d’établir une première vision d’ensemble de l’impact de parcs éoliens dans une région. L’étude montre que des éoliennes seront plus ou moins visibles pour plus de 200'000 personnes sur une zone habitée par plus d’un demi-million de personnes.
Dans un pays aussi densément peuplé, il s’agit là d’un outil de planification qui devrait être mis impérativement en oeuvre par les autorités cantonales et communales avant toute implantation d’éoliennes. Les études d’impact réalisées à ce jour en Suisse ne sont menées que dans le cadre de projet spécifique, parc éolien par parc éolien. Mais, les éoliennes industrielles, de par leurs dimensions hors normes, ont une incidence spatiale qui va bien au-delà de tout de qui a été construit dans notre pays à ce jour. Si l’on ajoute à cela leur concentration dans certaines régions, il paraît logique d’adapter notre outillage analytique à cette nouvelle problématique afin d’éviter au maximum les impacts environnementaux et sociaux.
FONDATION SUISSE POUR LA PROTECTION ET L'AMENAGEMENT DU PAYSAGE (FP)
Pour arriver directement sur le site de cette fondation, cliquez sur le lien ci-dessous.
Pour avoir leur étude complète (en allemand), il suffit ensuite d'aller dans la partie médias.
petite vue d'ensemble
Voici une vidéo survolant le Jura Neuchâtelois, puis le Jura Vaudois avec les projets tels qu'ils étaient en mai 2012. Cela a un peu changé. Par exemple, le projet Sur Grati est passé de 9 machines à 6. Il faut donc "enlever" les trois premières quand la vidéo arrive au dessus de la Dent de Vaulion.
Rappel: il y a trois machines de moins, mais elles font 50 mètres de plus...
Voir vidéo survol Jura neuchâtelois et vaudois
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