Depuis la mise en place de la "Plateforme éolienne" du Canton de Vaud, on voit bien comme le dialogue est favorisé. Après la mise à l'enquête en pleine vacances estivales du parc du Mollendruz (éolienne d'or de la communication), voici venir un parc écarté de la planification cantonale, mais qui s'en fiche complètement, parce qu'il n'y a pas de raison que les autres puissent s'en mettre plein les poches et pas nous, oups, non, la vraie raison est bien entendu de participer activement à la politique d'économie d'énergie et de sortie du nucléaire grâce aux énergies renouvelables voulue par le CF.
Voici l'article paru dans la Région. Au passage, il est intéressant de voir comme on mélange un peu tout dans les médias: Dans la dernière partie, on nous dit qu'il y a eu un plébiscite lors des dernières votations. Aux dernières nouvelles, s'il y a eu un contre-projet à quelque chose lancé par un Grand Conseil, ce n'était pas dans le Canton de Vaud, mais dans le Canton de Neuchâtel. Voilà comment on peut manipuler en douce. C'est pour cela qu'il faut absolument s'informer et aller voir de partout, et pas forcément du côté de l'argent !
Second souffle pour l’éolien à Bavois
Écarté préalablement de la planification cantonale, le projet de parc éolien sur le site du restoroute pourrait bénéficier d’une nouvelle chance de voir le jour.
Bien qu’il ait reçu un vaste soutien local, le projet éolien du Restoroute de Bavois a été exclu de la planification cantonale il y a deux ans. «Les valeurs de mesure fournies ne provenaient pas du périmètre concerné, mais d’une extrapolation de celles saisies sur le mât de Daillens, situé à 4 kilomètres. La modélisation n’a pas été acceptée », indique José Basset, directeur de projet pour le compte du développeur Vento Ludens, dont le bureau suisse est situé au Technopôle d’Orbe.
Un potentiel confirmé
Des mesures effectuées ultérieurement sur le site confirment pourtant son potentiel. «Les valeurs obtenues sont indicatives, mais elles donnent des meilleurs résultats que nos pronostics», commente-t-il. Concrètement, ces chiffres supposent une production annuelle d’électricité estimée à 27 millions de kWh, soit l’énergie nécessaire à l’alimentation de 6100 ménages de quatre personnes ayant une consommation annuelle de 4500 kWh par an.
Suite à la mise à l’écart du projet, Vento Ludens et la Commune de Bavois ont contacté le Canton, rencontré notamment Cornelis Neet, directeur général de l’environnement et François Schaller, président du comité de planification des parcs éoliens (Copeol), mais aussi la conseillère d’État Jacqueline de Quattro. Leur persévérance a porté ses fruits, puisque, au point mort jusqu’à très récemment, le dossier va être réétudié, au même titre que le projet d’Essertines-sur-Rolle, également conduit par vento ludens.
«Nous espérons que le site sera prochainement réintégré dans le plan directeur cantonal sous conditions. Auquel cas nous allons lancer les différentes études, qui couvriront une période d’environ 5 ans. Préalablement écarté de la liste des projets éoliens, celui de Bavois pourrait, pourquoi pas, mettre les autres dans le vent car il bénéficie d’un atout de taille : l’appui des propriétaires fonciers, de la population et des autorités. «On a beau avoir le plus beau projet du monde sur papier, il ne sera jamais construit s’il n’est pas soutenu localement», conclut José Basset.
Décision cette année
Cornelis Neet, directeur général de l’environnement, confirme que le dossier concernant le projet éolien de Bavois est en cours d’analyse. «Le député Régis Courdesse est intervenu pour demander de l’inclure dans la planification cantonale. Nous avons également reçu le résultats de mesures du vent effectuées sur le site par les porteurs du projet. Nous regardons tout cela avec sérieux», indique-t-il. La décision, quant à l’intégration du site de Bavois, devrait tomber d’ici la fin de l’année.
Résultat encourageant
Le plébiscite réservé au contreprojet du Grand Conseil, qui propose une planification cantonale portant sur la construction de cinq sites éoliens lors des dernières votations, réjouit Cornelis Neet. «La Confédération a placé la barre très haut avec la stratégie énergétique 2050 en termes d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable. Cela passe par la concrétisation de projets éoliens. Or, on constate que, consultés à grande échelle, les Suisses ont un grand intérêt pour ce type d’énergie.»
Ludovic Pillonel
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